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Citations sur Le bel été (20)

On ne peut pas aimer un autre plus que soi-même. Celui qui n'est pas capable de se sauver tout seul, personne ne peut le sauver.
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Cette année-là, il faisait si chaud qu'il fallait sortir tous les soirs, et Ginia avait l'impression de n'avoir jamais compris avant ce qu'était l'été, tant c'était agréable de sortir toutes les nuits pour se promener sous les arbres des avenues. Parfois, elle pensait que cet été ne finirait jamais, et elle se disait en même temps qu'il fallait se dépêcher d'en jouir parce qu'avec le changement de saison quelque chose devait nécessairement arriver.
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"Sei una maleducata, una strega, vatti a nascondere. Torna in fabbrica ! - Allora Rosa rideva e faceva ridere gli altri, ma Ginia, continuando a ballare, pensava che era proprio la fabbrica che riduceva così una ragazza."

"Tu es une mal élevée, une sorcière, va te cacher ! Retourne à l'usine ! - Alors Rosa riait et faisait rire les autres, mais Ginia, tout en continuant à danser, pensait que c'était justement l'usine qui réduisait à ça une fille."
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Quand on a peur des vieillards, on a peur de vivre.
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La bella estate:

A quei tempi era sempre festa. Bastava uscire di casa e attraversare la strada, per diventare come matte, e tutto era così bello, specialmente di notte, che tornando stanche morte speravamo ancora che qualcosa succedesse, che scoppiasse un incendio, che in casa nascesse un bambino, o magari venisse giorno all'improvviso e tutta la gente uscisse in strada e si potesse continuare a camminare fino ai prati e fin dietro le colline.
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A quei tempi era sempre festa.

(À cette époque-là, c'était toujours la fête.)
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C'est ça que j'aime chez les gens. Qu'ils laissent vivre les autres.
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Mais plus elle y pensait, plus elle savait qu’elle retournerait là-haut. C’était à cause de cela, qu’elle se désespérait : parce qu’elle savait qu’elle avait fait une chose ridicule qu’une femme de son âge ne devait plus faire. Elle espérait seulement que Guido était fâché contre elle et qu’il n’essaierait plus de l’embrasser. Elle se serait volontiers battue parce que, lorsque Guido lui avait crié quelque chose dans l’escalier, elle n’avait pas écouté pour savoir s’il lui disait de revenir. Toute la soirée, dans l’obscurité du cinéma, elle pensa douloureusement, que, quoi qu’elle décidât maintenant, elle retournerait chez lui. Elle savait que cette envie de le revoir, de lui demander pardon et de lui dire qu’elle avait été stupide allait lui faire perdre la tête.
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Nous savons tous avoir de bonnes pensées, mais rares sont ceux qui sont capables d'une bonne action; nous savons tous faire de bonnes actions, mais rares sont ceux qui sont capables d'avoir une bonne pensée.
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Guido la serra alors contre son bras. "Toi, tu n'es pas l'été. Tu ne sais pas ce que c'est que de faire un tableau. Il faudrait que je devienne amoureux de toi, pour devenir intelligent. Et alors je perdrais du temps. IL faut que tu saches qu'un homme ne travaille que s'il a des amis qui le comprennent.

- Tu n'as jamais été amoureux ? dit Ginia sans le regarder.

- De vous autres ? Je n'ai pas le temps."

Quand ils furent las de marcher, ils allèrent dans un café jouer les amoureux, et Guido alluma une cigarette et écouta ce qu''elle lui disait, en regardant les gens qui entraient et qui sortaient. Puis, pour lui faire plaisir, il dessina son profil au crayon sur le marbre; "Tu sais, lui di Ginia, je suis contente que tu n'aies jamais été amoureux.

- Si ça te fait plaisir..." dit Guido.
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