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Critique de Sachenka


Ce septième tome (et début d'un nouveau cycle) des aventures du célèbre corsaire Yann de Kermeur, alias L'Épervier, s'ouvre sur un paysage enneigé du Canada. Eh oui, mon pays! Quoique, en 1742, cette grande étendue faisait partie de la Nouvelle-France. Un homme porteur d'un drôle de message (tatoué sur son dos) d'un agent français, Talmont. Ce message trouve son chemin jusqu'à Québec puis Versailles et pousse les autorités à envoyer L'Épervier en mission dans ces confins perdues.

Ici, je dois admettre que cette mission reste plutôt vague. On apprend que les Anglais tentent de nouer des alliances avec des populations indigènes jusque là fidèles à la France mais je me demande ce que le message de Talmont contenait de précis. Quel secret a-t-il pu découvrir et qui est grave au point de menacer l'avenir de la Nouvelle-France et celle de la métropole également? Mystère. Ce tome ne nous l'apprend pas. Est-ce que le scénariste le savait lui-même au moment de pondre ce tome?

Quoiqu'il en soit, avant même que le corsaire ne quitte la France, sa vie est déjà en danger. Il faut dire qu'il a un don pour s'attirer les ennuis. Et sa mission secrète ne semble pas étrangère à ses difficultés. À au moins trois reprises on attente à sa vie. Même la journée de son départ en mer… je ne dis rien. À vous de lire…

Après six tomes, sur lesquels j'ai rédigé des critiques dithyrambiques, il ne reste plus beaucoup à ajouter au travail de Patrice Pellerin. Je suis ravi de découvrir la reconstitution qu'il fait de Versailles, de ses jardins et de la décoration de quelques uns des salons (pas la Galerie des Glaces, malheureusement…) On y retrouve ce style surchargé, plein de dorures, rigoureusement historique. le contraste avec le paysage enneigé du Canada, d'une blancheur presque immaculée, est saisissant. Puis, entre les deux, il y a la Bretagne, Brest. Je crois que ce sont les paysages que je préfère : la mer, le vaste ciel nuageux (quand il ne pleut pas). Les éléments sont excellemment dépeints. Ils avaient l'air si vrais! Toujours ce souci du détail. À suivre…
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