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Critique de finitysend


Plaisant ....

De bon moments de lecture ... sans plus néanmoins .
La couverture et le résumé de l'éditeur laisse croire à de la SF apocalyptique .
C'est un peu exagéré dans le sens ou le contexte post-apocalyptique est un simple décor .. un peu ( beaucoup ) comme un prétexte .

Il s'agit de trois romans sans rapport les uns avec les autres ... situés dans trois univers différents .
L'auteur soigne la construction des personnages et c'est ce qui fait le charme de ces récits .

Il maîtrise bien l'histoire et la civilisation de Amérique du Nord .
Néanmoins cela fait un peu simple placage et l'aspect univers SF est carrément téléphoné (sauf pour le troisième roman qui rappel avantageusement la SF des années 70 ).

Il y a également des incohérences ponctuelles mais manifestes dans les constructions des intrigues et dans la conduite des personnages est souvent contextuellement contradictoire ou vaguement incohérente ...
Les personnages sont généralement très touchants avec des problématiques intéressantes , mais la rédaction est fréquemment téléphonée et pas assez soignée .

De bons moment donc , sans plus , à mon humble avis .
Dommage que le tout ne soit pas à la hauteur de cette magnifique couverture .
Ces histoires ont malgré tout du charme ...
Sur le roman Kid Jésus :
C'est un petit roman disponible dans ce recueil ,orages mécaniques, de Pierre Pélot .

Il n'a rien de bien magique au niveau du « pitch » .C'est un peu ( beaucoup ) une extrapolation de l'histoire des États-Unis .
Une référence qui est mal ou bien disons le autrement , : une référence qui est à peine dissimulée , sans que cet enlisement dans le « thème » ( pour ne pas dire le placage ) états-uniens soit le sujet du roman pour autant.

Sauf que : oui , mais ! :
L'univers est totalement fabuleux .

Le drame est dans chaque élément du roman , que ce soit dans le vent , dans la campagne ou encore dans ces villes impitoyables , à peine propices à la vie.
Sinon les campagnes de notre monde sont devenues méconnaissables et elles sont parcourues par des véhicules usines gigantesques dont les chauffeurs sont seuls au monde.
En fait les éléments déchainés leur mènent la vie dure et leur tiennent aussi compagnie.
Le drame est derrière chaque coup de vent ou bien derrière chaque pierre enterrées ou non ou arbre , et les collègues sont loin d'être toujours réconfortants.

Il y a aussi dans ce texte une réflexion sur la politique et la démagogie et sur l'homme politique providentiel qui est à la fois un symbole , un prétexte , un alibi ou encore un trompe l'oeil à la carrière moins fragile que celle de l'état profond , dissimulé et aux manette ..

Ce n'est pas un roman transcendantal , loin de là, mais pour les amateurs d'univers : Il est à lire goulument : -point final et sourire.

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