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Critique de lecteur84


J M Pelt qu'on ne présente plus, nous livre ici une analyse intéressante sur l'évolution des espèces sous différente forme. il en vient à la conclusion que les espèces qui ont évolués vers le "gigantisme" ont finit par disparaître, soit à cause d'éléments extérieurs dont elles ont été victimes, soit du fait de leur inadaptabilités, infirmités qui seraient venues justement de leurs tailles et poids. Il est un fait, a chaque fois que la terre a connu de grands bouleversements, ces derniers ont été suivis par une éradication des espèces, et notamment des plus imposantes. le petit serait donc plus à même de survivre dans un monde connaissant de grandes modifications, sa forme sa capacité d'adaptation serait plus adaptée. J M Pelt précise bien également qu'il n'est pas question de tirer un jugement moral des exemples qu'il prend, et de poursuivre :" le fort ou celui qui se croit tel peut s'affaiblir, le faible se renforcer. aucun statut n'est jamais définitivement acquis, c'est ce que les Bouddhistes appellent judicieusement, l'impermanence des choses." Sortons du cadre biologique..
Si le grand, le gigantisme finit par se scléroser, en tout cas se révèle incapable de s'adapter à un changement brutal ou durable, ne peut on pas transposer ce "défaut" à notre propre société et à son obsession de vouloir des structures toujours plus grandes pour former des blocs économiques soit disant de plus en plus puissants, mais dépendant tellement des uns des autres, qu'ils en deviennent ingouvernables....Ne serions nous pas de futurs Dinosaures?
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