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Critique de jovidalens
Elle l'a fait !
Nancy Pena réussit a raconter une suite "probable" à l'histoire "Le chat du Kimono". du temps s'est écoulé, et se retrouvent presque casés les héros du précédent récit. Ils ont vieillis avec élégance mais nullement assagis. Quant à la petite Alice c'est elle qui revêt le merveilleux kimono. Normal ! Comment concevoir une Alice sans chat !
Un nouvel arrivant prometteur ce jeune Victor Neville obligé de composer avec sa narcolepsie qui le plonge abruptement dans des rêves de rouge, le rouge du sang qui coule dans ses veines, étrange forêt-fleuve, royaume d'un conseiller-médecin à tête d'oiseau et du fantôme de son père qui l'un et l'autre persécute ce pauvre Victor. Rouge toujours le kimono d'Alice qu'elle ne quitte guère pour mieux s'adonner au plaisir de voir les chats qui le décorent reprendre vie.
Et le rouge de l'onirisme, est associé au noir du ...quotidien ? le quotidien c'est le Londres victorien, avec ces Lords qui en bons londoniens se passionnent pour les paris les plus irréalisables, leurs colonies lointaines, leurs bateaux aux longs cours et ce breuvage exotique "so british".
Légéreté et malice du scénario et des répliques, subtilité du dessin tout en courbes et griffures, une BD pleines de délices. Décidément Nancy Pena est une enchanteresse.
Nancy Pena réussit a raconter une suite "probable" à l'histoire "Le chat du Kimono". du temps s'est écoulé, et se retrouvent presque casés les héros du précédent récit. Ils ont vieillis avec élégance mais nullement assagis. Quant à la petite Alice c'est elle qui revêt le merveilleux kimono. Normal ! Comment concevoir une Alice sans chat !
Un nouvel arrivant prometteur ce jeune Victor Neville obligé de composer avec sa narcolepsie qui le plonge abruptement dans des rêves de rouge, le rouge du sang qui coule dans ses veines, étrange forêt-fleuve, royaume d'un conseiller-médecin à tête d'oiseau et du fantôme de son père qui l'un et l'autre persécute ce pauvre Victor. Rouge toujours le kimono d'Alice qu'elle ne quitte guère pour mieux s'adonner au plaisir de voir les chats qui le décorent reprendre vie.
Et le rouge de l'onirisme, est associé au noir du ...quotidien ? le quotidien c'est le Londres victorien, avec ces Lords qui en bons londoniens se passionnent pour les paris les plus irréalisables, leurs colonies lointaines, leurs bateaux aux longs cours et ce breuvage exotique "so british".
Légéreté et malice du scénario et des répliques, subtilité du dessin tout en courbes et griffures, une BD pleines de délices. Décidément Nancy Pena est une enchanteresse.
