Je considère le regretté
Georges Perec comme un écrivain inventif, très intelligent et… porté aux canulars. de fait, "
Un cabinet d'amateur" relève du canular. L'écrivain passe en revue une collection de tableaux réunie par un industriel américain d'origine allemande, et focalise particulièrement son attention sur l'un d'entre eux, qui a une propriété très particulière: dans cette toile est représenté le tableau lui-même (à petite échelle) et, ainsi de suite, de plus en plus petit jusqu'à des dimensions presque microscopiques. Tout le long du texte, dans des énumérations savantes, G. Perec s'amuse à faire étalage d'une érudition minutieuse et... vite fastidieuse pour le lecteur. Celui-ci, après s'être passablement ennuyé, découvre le dénouement qui tient en quelques lignes. La surprise ne m'a pas semblé particulièrement amusante ou intéressante - je suis donc déçu. du moins, à la décharge de G. Perec, je signale que ce roman a le mérite de la brièveté.
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