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Critique de StCyr


Monsieur Garrido est un vieux beau qui, ayant des prétentions, tel un hidalgo, se donne du Don Lope. L'homme, contempteur des valeurs bourgeoisies, du mariage et de la religion, a mené une vie de débauche et de dissipation. N'étant pas un mauvais bougre, professant un souverain mépris pour l'argent, prêt à sacrifié sa chemise pour un camarade dans la déveine, il a recueilli fort généreusement une orpheline et s'est saigné littéralement pour elle. Malheureusement, la chair est faible, est le sieur a commis la suprême indignité de séduire la jeunesse dont il avait la garde. le digne homme, malgré ses rodomontades, bien conscient que sa charmante captive est la dernière victime de ses charmes déliquescents, est très jaloux de ses prérogatives. Malgré cela la donzelle fait la connaissance d'un artiste peintre dont elle tombe, dans son inexpérience, éperdument amoureuse. Ce dernier étant contraint de suivre une parente malade en villégiature, elle commence à parer son amoureux des charmes et des fantasmagories de l'absence. Une grave maladie, le temps de la séparation et le choc de la confrontation entre les rêves amoureux et la réalité prosaïque, portent un coup fatal à cette idylle. Don Lope verra, ainsi donc, son triomphe, se rapprochera sur le tard du goupillon et découvrira les charmes de la vie matrimoniale et l'art de cultiver son jardin...

Tristana est un roman d'analyse psychologique centré autour de trois personnages. C'est une énième mouture des jeux amoureux, la lecture en est, par cela même, assez fastidieuse. le langage hyperbolique qui caractérise les entretiens de l'orpheline et du gâcheur de couleur est pénible par son aspect rebattu et surfait. L'intérêt, assez maigre, réside, outre une certaine ironie diffuse, dans la construction fantasmée de l'objet amoureux aggravée par l'absence et la séparation.
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