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Critique de belette2911


Quis necavit equitem ? Et pour ceux et celles qui n'ont pas écouté pendant les cours de latin (moi en premier), la traduction veut dire "Qui a pris le cavalier ?", ou plus simplement, "Qui a tué le cavalier ?".

Omar n'a pas "tuer" et il semblerait que Dupont de Ligonnès soit innocent aussi.

Mais alors, QUI a zigouillé le cavalier ?

Cette inscription latine et énigmatique a été inscrite sur la toile "La Partie d'échecs", peinte en 1471 par Pieter van Huys, flamand de son état et sans les rayons X, jamais elle n'aurait été mise à jour puisque recouverte par la peinture.

Il est trop tard pour passer les menottes au coupable, sauf à arrêter un squelette. Il semble que la prescription jouerait pour celui qui assassina le cavalier de la toile… Malgré tout, il y a là un petit mystère qui ne déplaît pas à Julia, restauratrice de cette toile.

Tout le monde pourrait penser que l'amant (le cavalier/chevalier) de l'épouse (la dame en noir en arrière-plan) aurait été assassiné par le mari cocu et jaloux (un grand classique), son adversaire dans cette partie d'échec.

Plausible mais banal, bien que la théorie du rasoir d'Ockham nous la souffle. Mais ce serait trop simple, beaucoup trop simple !

La solution était moins simple mais nom de Zeus, pour arriver à comprendre le raisonnement, qui est long et obscur j'ai dû avaler des aspirines afin de calmer mes maux de tête !

On est loin des déductions à Holmes ou Poirot, loin des indices faciles à repérer car la résolution est dans les échecs, jeu hermétique pour mon pauvre et simple esprit. C'est trop mathématique, trop abscons pour moi.

En plus, j'ai trouvé les différents personnages assez plats, sans relief, hormis pour le vieux César qui nous gratifiait de touches d'humour de temps en temps. Lui, il a relevé le niveau des autres qui eux, pouvaient retourner au vestiaire.

L'écriture est simple, à la portée de tous, les complications venant dans la partie consacrée aux échecs.

Par contre, malgré le fait que je me suis perdue, j'ai apprécié quand l'auteur nous parlait de l'art et de ses trafics nombreux, des manières de restaurer des peintures et de la fabrication des couleurs à une époque lointaine.

Vous vous en doutez, j'ai sauté des passages entiers et des pages et des pages tant le roman ne me passionnait guère. Je suis allée jusqu'au bout tout de même car "Le polar pour les Nuls" en parlait en bien, tant au niveau de sa construction que de sa résolution.

Ouf, je suis arrivé dans les chapitres des révélations ! Et patatras, lorsque Munoz, le "détective", prodige aux échecs, dévoilera le nom du coupable "tadaaaa", j'en suis restée baba tant ça me semblait lourd, déjà vu, déjà fait, coup classique… le coup que je déteste qu'on me fasse. le coup de pute.

Sinon, c'était vachement alambiqué, c'était recherché d'incorporer la solution de l'énigme dans des parties d'échecs, mais tout ça m'a perdu. En plus, avec des personnages sans trop de saveur et de goût, ça m'a achevé.

Je vais l'oublier et le ranger sur mes étagères.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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