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Critique de traversay


Comme tout bon roman de cape et d'épée qui se respecte, le pont des assassins se termine par un duel entre le bon (le capitaine Alatriste) et le méchant (Gualterio Malatesta), si tant est que ces qualificatifs puissent être employés à propos de personnages dont le métier est de tuer. Avant ce dénouement, comme à son habitude, Arturo Pérez-Reverte nous conduit au coeur d'une intrigue complexe et alléchante, il s'agit ici de trucider le doge de Venise, à travers une foultitude de rebondissements. L'auteur espagnol maîtrise ô combien l'art du roman historique, rendant limpide une géopolitique passablement embrouillée pour le profane y ajoutant le sel de considérations poétiques et philosophiques et le poivre de combats jusqu'au sang et d'épisodes d'une sensualité raffinée. Et ce, toujours à travers les mémoires du jeune Inigo Balboa dont l'apprentissage guerrier et amoureux se poursuit à grandes enjambées sous l'oeil tout à tour narquois, impitoyable et bienveillant de son mentor, le capitaine Alatriste donc, est-il besoin de le préciser ? Tout est affaire de dosage dans ce type de livres et Pérez-Reverte s'y entend à merveille pour ménager suspense, trahisons et autres coups fourrés avec l'ironie qui le caractérise. Une bonne cuvée, pas exceptionnelle cependant, que cet Alatriste nouveau, septième aventure en date du susdit.
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