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Critique de Il_voyage
Non, je n'ai pas reçu cet album dans le cadre de l'une des dernières masses critiques. Mais l'ayant coché dans la liste de mes envies, le voyant arriver sur le bureau de ma bibliothécaire préférée, hop, aussitôt réservé !
Une couverture attirante graphiquement, un "k" énigmatique dans le "Kosmos" du titre et ... la présentation - qui n'est pas celle de la quatrième de couv' - lors de cette masse critique : Armstrong pose le pied sur la lune, et, se retournant, tombe sur un drapeau ... soviétique ... Point de départ original pour une uchronie dont je suis bien incapable de dire si, scientifiquement, elle tient la route.
J'ai en tout cas aimé l'univers graphique de Fabien Bedouel, le découpage et l'impression de perte ou d'abandon dans cette immensité intersidérale, avec de longs temps d'images sans paroles, et la réflexion de Pat Perna au scénario. Parce qu'il ne se contente pas de l'uchronie. S'il parsème son histoire d'interventions de personnages à posteriori des évènements décrits, il nous interpelle aussi, dans les dernières pages, sur le statut de la preuve, de l'information, dans un monde marqué par les "fake news", la diffusion toujours plus rapide des rumeurs, plus ou moins étayées, la difficulté toujours croissante à se forger une opinion ...
Ce qui donne une fin un peu "dérangeante", ou au moins qui interpelle. Et qui fait, peut-être, un peu regretter que l'auteur n'aille pas plus avant dans cette réflexion.
Une couverture attirante graphiquement, un "k" énigmatique dans le "Kosmos" du titre et ... la présentation - qui n'est pas celle de la quatrième de couv' - lors de cette masse critique : Armstrong pose le pied sur la lune, et, se retournant, tombe sur un drapeau ... soviétique ... Point de départ original pour une uchronie dont je suis bien incapable de dire si, scientifiquement, elle tient la route.
J'ai en tout cas aimé l'univers graphique de Fabien Bedouel, le découpage et l'impression de perte ou d'abandon dans cette immensité intersidérale, avec de longs temps d'images sans paroles, et la réflexion de Pat Perna au scénario. Parce qu'il ne se contente pas de l'uchronie. S'il parsème son histoire d'interventions de personnages à posteriori des évènements décrits, il nous interpelle aussi, dans les dernières pages, sur le statut de la preuve, de l'information, dans un monde marqué par les "fake news", la diffusion toujours plus rapide des rumeurs, plus ou moins étayées, la difficulté toujours croissante à se forger une opinion ...
Ce qui donne une fin un peu "dérangeante", ou au moins qui interpelle. Et qui fait, peut-être, un peu regretter que l'auteur n'aille pas plus avant dans cette réflexion.
