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Critique de gill


La chaussée d'Ouessant marque la fin de la terre armoricaine, elle est le point le plus occidental du territoire français métropolitain.
L'île d'Ouessant se dresse en mer comme une immense et inquiétante figure de proue. On a surnommé Ouessant, "Hersenn", l'île d'épouvante et un vieux dicton prétend que "qui voit Ouessant voit son sang".
En fait son nom vient de celui de "Heuz", une divinité celtique célébrée, sur l'île, par une assemblée de femmes dans un temple dont au XVIIIème siècle on montrait encore de "douteux vestiges".
Et Ouessant, quand les hommes partaient naviguer sur tous les océans et dans toutes les marines, développant une société atypique, fut longtemps l'île des femmes.
On pouvait les y voir, sanglées dans leur "Kamproz" (corselet) et coiffées de leur bonnet flottant au vent, bêchant la terre, coupant la fougère et réparant les murs de pierre...
Ce magnifique album fait partie de la bibliothèque des éditions du "Chasse-Marée. Un grand soin a été pris pour en faire un très bel objet.
L'auteur, Françoise Péron, professeur à l'université de Bretagne occidentale à Brest, en recherchant les éléments du passé et en suivant son évolution récente, a recueilli la mémoire de l'île.
"Son propos était de faire comprendre la magie propre à "la terre du bout du monde". Son ouvrage s'adresse aux "ouessantins", bien sûr, mais aussi à ceux qui aiment cette île, la Bretagne et les îles en général.
C'est un magnifique livre de 380 pages, richement illustré de 300 photos, dessins et cartes, en noir et blanc ou en couleur.
Il est précis, érudit et vivant. Il est truffé d'anecdotes.
C'est un ouvrage passionnant, dont on peut dire, qu'il fait honneur à sa bibliothèque et dont on prend immanquablement plaisir à tourner les pages.
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