Habile dans la vie, Lorenzo des Medici avait été heureux dans la mort. Il disparaissait de la scène du inonde fort à propos pour sa gloire. Eût-il continué d'y tenir son rôle, on peut douter qu'il eût détourné ou suspendu le cours des événements. Après des siècles d'une vie trop active et trop agitée, l'Italie, en proie à ses énervantes divisions et atteinte d'une vieillesse précoce, était trop corrompue et trop affaiblie pour qu'on lui pût infuser une vie nouvelle.