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Critique de Sharon


Ce qui peut être certain avec les romans d'Anne Perry est sa capacité à se renouveler tout en conservant ses personnages fétiches. Cette enquête nous permet de retrouver Lady Vespasia, à Cardington Crescent, où elle séjourne chez son gendre Eustache March. Elle avait prévenu sa fille Olivia : l'homme qu'elle épousait était un idiot. Chacune de ses interventions, chacun de ses actes confirme l'étendue de sa bétise et de son conformisme. Vous ne serez pas déçu, mieux, vous serez horrifié de découvrir jusqu'où de tels principes peuvent conduire un homme bien déterminé à perpétuer son nom et à obtenir le titre de pair.Le sujet central est bien là, en filigrane à la série de meurtres sur laquelle enquête Thomas Pitt et qui touche directement sa famille.
En effet, après le meurtre de Sarah dans L'étrangleur de Carter Street, c'est un autre drame familial qui touche Charlotte et Emily. Pire : ce drame met en cause directement Emily : autant vous dire que Thomas et Charlotte n'épargneront rien, se mettant parfois dans des situations grotesques, pour sauver la jeune femme. Elle ne risque pas la pendaison, elle est une lady, mais son internement serait si pratique.
Comme toujours, le beau monde côtoie la pauvreté la plus extrême, et Anne Perry nous fait découvrir une autre facette de la détresse humaine dans cet opus. Heureusement, il est des personnes pour vouloir faire bouger les choses, comme lady Vespasia ou comme Tassie March, sa petite fille, prête à accomplir par amour pour un tendre vicaire des actes qui ulcère son père mais montre sa réelle générosité. Toutes les Tassie March d'Angleterre n'ont malheureusement pas eu une Charlotte March pour les aider.
A noter, pour les fans de la série, l'apparition de Jack Radley.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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