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Critique de Leija


Un second volume de la franchise « Resident Evil ». C'est un tome plutôt petit, à peine 250 pages. L'histoire est courte et se lit rapidement. Elle est donc entrecoupée de nombreuses scènes d'action, n'accordant que très peu de temps-mort aux lecteurs.
L'auteur laisse de la place pour les introspections des différents protagonistes. C'est d'ailleurs étonnant, pour un ouvrage qui comporte autant de personnage, que l'auteur arrive à jongler avec les pensées de chacun. Aucun personnage n'est négligé et a droit à son chapitre. Pourtant, l'auteur n'hésite pas à les sacrifier. La fin en devient même une véritable hécatombe.
Ce tome comporte des notions en biologie qui n'alourdissent pas pour autant la lecture. On voit que l'auteur maîtrise la matière et les faits exposés semblent plausibles. On voit également une autre voie de contamination que la classique morsure de zombie, comme quoi l'auteur avait une longueur d'avance sur les autres oeuvres du genre (28 jours plus tard).
Malheureusement, j'ai déploré le fait qu'il n'y ait pas plus de créatures. En tout, on en compte trois : Les Léviathans, espèces de poissons-chats géants. Pour moi, ce sont les créatures les plus impressionnantes du récit mais elles ont été mal exploitées. Normalement, dans ce type de romans, les monstres doivent être de plus en plus horribles afin que le récit aille en crescendo. Là, les pires créatures sont lâchées d'entrée de jeu, et puis, les personnages affrontent d'autres moins « terribles ». Les Trisquads, escouades de trois zombies qui ont été très vite maîtrisées sans même mordre qui-que-ce-soit. Pourtant, leur capacité à manier des M-16 les rendait intéressant. Les Ma7, espèces d'hybrides lézards-lions élimés par de simple Beretta (seule arme dont disposent les agents du S.T.A.R.S.), ce qui est décevant pour une fan des jeux vidéo depuis le premier opus de la franchise. Finalement, dans tout ce bestiaire, seul le docteur Griffith fait des dégât sans pour autant s'être auto-infecté à l'image du docteur Birkin (Resident Evil 2). Comme quoi, seule la folie de l'homme est meurtrière.
Les énigmes manquent également. Étant donné, que les tests devaient être réalisés par les Trisquads, cérébralement, le lecteur ne sera pas sollicité.
En bref, un tome dont la série pouvait se passer. Mais l'histoire reste plaisante à lire.
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