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Critique de Meygisan


Des culs verts qui souhaitent se ranger, s'offrir une petite retraite, qui n'aspirent qu'à trouver la paix, c'est tout de même peu probable et d'histoire de Terres d'Arran, on n'avait jamais vu ça. Quoique en cherchant bien, on trouve.
L'idée n'est pas mauvaise d'autant qu'elle est mise en image et en mot d'une bien belle manière.
l'entrée en matière nous laisse croire réellement en cette bande qui se fait appeler La Meute, et qui, à l'initiative de celui qui deviendra le meneur, acquiert légalement un château et des terres, fait copain copain avec les humains qui leur sert de voisins, et pousse le bouchon jusqu'à entretenir des rapports cordiaux et même des échanges commerciaux et humains.
Tout va pour le mieux jusqu'à ce qu'un événement fâcheux ne vienne contrecarrer les plans de la joyeuse bande.
En fait on n'y croit pas vraiment à cette histoire de culs verts, parce qu'on se doute bien dès le début que ça ne peut pas être possible. Reste à savoir comment le scénariste va introduire son élément perturbateur et en connaître la nature.
De mon côté j'y ai vu une référence très nette, ou des emprunts tout du moins au roman de Michael Crichton, Les mangeurs de morts, et son adaptation ciné le Treizième guerrier. Je parle de l'ambiance surtout qui entretient le mystère quasi surnaturel de la menace légendaire au delà du fleuve, et qui pèse sur les humains du coin.
Mais c'est également dans la manière subtile dont Olivier Péru a amené cet élément à son récit, puis en le plaçant comme élément central de celui ci. Car l'histoire se concentre sur le fils qui tient la meute, qui la rend cohérente et solide. L'élément perturbateur n'est là que pour mettre en valeur la cohésion de la Meute mais surtout la cohésion du peuple cul vert.
Les personnages ne sont guère très développés si l'on met de côté ceux qui font l'histoire. On se surprendra à se prendre d'affection pour l'Ogre ainsi que pour le chef des Orcs qu'un accident malencontreux transformera en légume jusqu'au dernier moment, sa lucidité et toute sa force retrouvées, pour donner la victoire à la meute.
On ne va pas faire les fines bouches, cet album est bon sans être génial, et il me semble qu'en lisant entre les lignes, on devine un peu du sort réservé aux culs verts dans les Terres d'Arran. Et il me semble que ça bouge...
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