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Critique de Capridegh
Voilà bien un titre dont on rencontre peu le genre dans le rayon littérature pour adolescents inondé de mondes imaginaires et magiques. Avec sa couverture flashy, peut-être pas forcément super sexy, Deux fleurs en hiver cache pourtant un petit trésor plein d'humanité chaleureuse... le roman a un casting 100% féminin sans pour autant se vouloir féministe et j'ai beaucoup apprécié alors le fait qu'il ne suive pas les tendances actuelles. Capucine et Violette n'en sont pas moins des personnages forts, des petits bouts de femmes ultra intéressants qui ont des choses à dire, à accomplir, à partager... Tout au long du roman, alors que les chapitres alternent leur point de vue de façon très sympathique, elles sont comme parallèles. Même si les générations les séparent, elles se ressemblent et cachent chacune un secret qu'on va vouloir découvrir toujours un peu plus page après page et c'est ainsi qu'on finit par dévorer Deux fleurs en hiver. J'ai été plus touchée par l'histoire de Violette mais Capucine ne m'a pas laissée indifférente une seule seconde, notamment grâce à sa chouette personnalité. Elle a su intelligemment porter toute mon attention sur autre chose que les différentes perruques qu'elle porte selon son humeur, comme ces bagues il y a quelques années qui changeaient de teinte à notre doigt, pour finalement me bluffer complètement avec la révélation qu'elle m'a faite au détour d'un chapitre... Capucine, c'est une héroïne jeune, tenace, volontaire, rusée et maline ; elle est également entière et empathique. Elle est passionnante dans son stage et dans chacun de ses gestes. C'est un vrai modèle pour ses jeunes lectrices et lecteurs ! Avec une intégration ultra rapide (au point que ça paraît presque irréel) au sein de l'Ehpad, elle se montre bien vite pleine de bienveillance et ça fait chaud au coeur, tout simplement.
L'univers dans lequel évoluent nos deux héroïnes est bien réel ; l'auteure nous décrit les coulisses et le fonctionnement d'un Ehpad toujours en détail mais jamais avec lourdeur. On ne passe pas à côté des failles que l'on connaît à ces établissements mais le tout reste positif malgré tout car Deux fleurs en hiver nous parle jusqu'à la dernière page de soignants qui aiment leur métier. Ils redonnent espoir aux lecteurs car ils viennent effacer quelques instants les scandales médiatiques bien réels quant à la maltraitance des résidents. Ces derniers sont tous plus attachants les uns que les autres d'ailleurs et on apprécie faire la connaissance du petit groupe d'amis qui accueillera une Violette un peu aigrie mais très timide aussi. Avec la narration à la première personne, le lecteur est immergé dans ce microcosme où il trouve rapidement sa place et où il se sent bien, jusqu'à une certaine amourette prévisible qui viendra surpasser un certain manque de confiance en soi ainsi que jusqu'à un épilogue inévitable mais très émouvant.
J'accorde ★ ★ ★ ☆ ☆ à Deux fleurs en hiver. Deux fleurs en hiver a cette petite douceur d'un Marie Pavlenko (je pense par exemple à Je suis ton soleil) ; c'est plein de bons sentiments, ça respire l'humanité et c'est rempli d'émotions. C'est un roman réconfortant, presque feel good, même si les thèmes qu'il aborde comme la désillusion, la vieillesse et la solitude sont forts et délicats. Positif, optimiste et bienveillant, Deux fleurs en hiver touchera en plein coeur les adultes qui le liront, éveillera quelque chose dans celui des plus jeunes et soutiendra les stagiaires des Ehpad qui exerceront un métier qui m'a toujours fait un peu rêver de part les liens qui sont tissés entre eux et les résidents...
Je remercie chaleureusement les éditions Didier Jeunesse de m'avoir donné accès à leur roman sur NetGalley. J'ai passé un agréable moment de lecture plein de douceur et ça m'a fait du bien.
L'univers dans lequel évoluent nos deux héroïnes est bien réel ; l'auteure nous décrit les coulisses et le fonctionnement d'un Ehpad toujours en détail mais jamais avec lourdeur. On ne passe pas à côté des failles que l'on connaît à ces établissements mais le tout reste positif malgré tout car Deux fleurs en hiver nous parle jusqu'à la dernière page de soignants qui aiment leur métier. Ils redonnent espoir aux lecteurs car ils viennent effacer quelques instants les scandales médiatiques bien réels quant à la maltraitance des résidents. Ces derniers sont tous plus attachants les uns que les autres d'ailleurs et on apprécie faire la connaissance du petit groupe d'amis qui accueillera une Violette un peu aigrie mais très timide aussi. Avec la narration à la première personne, le lecteur est immergé dans ce microcosme où il trouve rapidement sa place et où il se sent bien, jusqu'à une certaine amourette prévisible qui viendra surpasser un certain manque de confiance en soi ainsi que jusqu'à un épilogue inévitable mais très émouvant.
J'accorde ★ ★ ★ ☆ ☆ à Deux fleurs en hiver. Deux fleurs en hiver a cette petite douceur d'un Marie Pavlenko (je pense par exemple à Je suis ton soleil) ; c'est plein de bons sentiments, ça respire l'humanité et c'est rempli d'émotions. C'est un roman réconfortant, presque feel good, même si les thèmes qu'il aborde comme la désillusion, la vieillesse et la solitude sont forts et délicats. Positif, optimiste et bienveillant, Deux fleurs en hiver touchera en plein coeur les adultes qui le liront, éveillera quelque chose dans celui des plus jeunes et soutiendra les stagiaires des Ehpad qui exerceront un métier qui m'a toujours fait un peu rêver de part les liens qui sont tissés entre eux et les résidents...
Je remercie chaleureusement les éditions Didier Jeunesse de m'avoir donné accès à leur roman sur NetGalley. J'ai passé un agréable moment de lecture plein de douceur et ça m'a fait du bien.
