Parler de
Fernando Pessoa :
Déjà parler, franchir ce bouillard de conscience, de pensée, d'être,
Ne pas seulement s'arrêter aux mots, au tracé noir sur blanc, aux sons,
retrouver la terre qui nous porte
Une gageure, un effort inutile.
Parler de
Fernando Pessoa :
Mais quel
Pessoa ?
Alberto Caeiro et ses poèmes à fleur de terre ?
Alvaro de Campos plus énergique, innervé de l'énergie de la planète?
Alvaro de Campos marcheur fuyant ses échecs, voyageur sans destination, forgeant avec le rythme son pas
ses vers avides de réel
et de questions.
Ou tout autre
Pessoa que vous croiserez sur cette terre ?
Parler de
Fernando Pessoa c'est tenter de se forger une conscience mais la conscience nous déborde
ainsi que la planète qui nous porte.
(Après telle lecture je ne pouvais qu'écrire une critique qui ne critique rien, qui ne dit rien ou à peine quelques émotions surgies d'on ne sait quel poème exactement...)
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