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Critique de Cialanma


Les charades, rébus et autres jeux de mots sont un passe-temps très couru au Portugal. Au point qu'il existe en portugais le mot charadista qu'on pourrait littéralement traduire par charadiste en français. Comme en français nous avons cruciverbiste. Fernando Pessoa en portugais qu'il était n'a pas échappé à ce passe-temps répandu. Il créé le Docteur Abilio Quaresma qui trouve les solutions d'énigmes par le biais des charades. Les histoires policières sont un jeu pour lui. A travers ce livre on découvre ou on touche l'engouement remontant à l'enfance de Fernando Pessoa pour le genre policier. Avec la touche charadista en prime ! Il n'y a qu'une seule nouvelle dont on pourrait dire qu'elle est achevée - la disparition du Docteur Reil Gomes- les autres sont fragmentaires tellement fragmentaires que dans la traduction française quelques unes n'ont pas été traduites.

On retrouve l'âme de Pessoa et ce passe-temps très portugais dans Quaresma déchiffreur. Néanmoins, on peut être un peu interloqué voire gêné par un recueil inabouti, fondé sur des notes, des entames d'histoires, des fragments. Par ailleurs, on part de la méthode de charadista en portugais. Aussi, la traduction en français qui est très bonne ne rend peut-être pas l'ensemble de l'esprit, des tournures idiomatiques, des jeux d'esprit et de mots etc...Du coup, on peut passer à côté de cet ouvrage très original et ne pas parvenir à en suivre le fil conducteur policier.

Cependant à essayer pour voir et connaître une autre facette du talent de Fernando Pessoa.
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