La Loi des Sames

Au début du livre, tout avait bien commencé, j'étais bien rentrée dans l'histoire. Mais je n'en suis pas encore à la moitié, qu'il m'ennuie déjà. Bien que le personnage d'Anna Magnusson soit intéressant, on se lasse vite des allées et venues à travers la Laponie. On attend d'en savoir plus sur le viol et les autres incidents, mais cela passe pratiquement inaperçu. Personne ne s'en inquiète. Bien qu'Anna Magnusson mette le doigt sur des indices qui devraient déclencher des enquêtes plus approfondies, rien ne se passe. Tout est normal, le viol, la mort de la victime, et d'autres… Tout le monde reste de marbre.
Bien sûr, il y a l'histoire des Sames, peuple premier de Laponie, qui est raconté à travers ce livre, mais là encore, je suis un peu déçue, je reste sur ma faim. le peu que l'on en apprend est liquéfié à travers tout le livre, cela manque de liant, on perd vite le fil. Sans compter sur les nombreuses répétitions tout au long de l'histoire.
Même l'atmosphère est glauque. Les paysages sont tristes, pas un brin de gaîété. Lars Pettersonn ne donne pas envie de visiter ce pays. de même que les hôtels, bars et discothèques. Tout est froid (vous me direz que c'est normal pour un pays du Nord), sale, pas très ragoutant. Tout manque de chaleur.
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas accroché. J'en suis restée à la page 264 et j'ai abandonné.