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Critique de elisecorbani


Il a fallu que j'atteigne l'âge adulte pour découvrir Benoît Brisefer, grâce à ma fille qui s'est prise de curiosité puis de passion pour ce petit bonhomme en béret et paletot rouge doté d'une force surhumaine.
Dans cette troisième aventure on retrouve Monsieur Dussiflard qui entraîne Benoît dans une course contre la montre autour du monde digne d'un James Bond, l'intrigue étant motivée par la cupidité et l'absence totale de scrupule de la Big Oil Company.

Il faut donc abandonner toute velléité de réalisme et savourer les rebondissements cousus de fil blanc. La lecture nous plonge également dans les années 60, la vie d'une bourgade de province, Vivejoie la grande, et dans cet épisode la frénésie pétrolière, une cité minière, un régime militaire en Asie du sud est... James Bond je vous dis... Peyo prend beaucoup de plaisir à dessiner les véhicules de toute sorte, autos, avions, bateaux, lancés à toute vitesse ou en plein crash !

Il y a une forme de jouissance pour le lecteur, enfant ou même adulte, à partager les exploits de Benoît, alors que les enfants sont habituellement exposés à subir les décisions des adultes, voire leur violence.
Benoît est héroïque dans sa candide aspiration au bien et à la justice autant que dans ses exploits toujours discrets puisque personne ne peut imaginer que ce petit bonhomme aie pu réaliser quoique ce soit.
En cela ce héros désuet qu'on pourrait regarder avec condescendance touche un sujet profond, celui du potentiel immense de chaque enfant à agir sur le monde, caché car ignoré et nié par les adultes.
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