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Critique de fabiolino


❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

Dans les premières années entre 1200 à 1209
du Lauraguais jusqu'au Rhône, appellée Occitanie, il y avait des belles et opulentes cités / Toulouse, Carcassonne, Narbonne, Béziers, Montpellier, d'Albi, avec des terres et châteaux où fleurissaient l'amour.
Ce pays du sud ouest se dresse éblouissant .A cette époque en l'an 1200 régnaient,une légèreté une liberté, un bonheur de vivre qui contrastaient avec la rudesse des autres pays de France!
C'est là que naquit l'art poëtique des troubadours qui inventèrent -- l'amour courtois --et les vertus qui l'accompagnaient: mesure, largesse, égalité, jeunesse et joie.
C'est dans cette ambiance de tolérance que se développa l'hérésie cathare .

Ah! pas bon pour la papauté à Rome :la chrétienté est en danger!!

Et hélas (comme chaque fois d'ailleurs),
l'autre partie de la France celle du nord de Philippe Auguste et de ces grands barons ,eux qui ne rêvaient que batailles et conquêtes, a été , dans l'été de l'année 1209, pour le pape Innocent III ,un prétexte de lançer sur le Midi une Armée innombrable de croisés (cape blanche à croix rouge) pour en extirper l'hérésie cathare.


Une croisade en France !inimaginable ,plus facile qu' une guerre en terre sainte !
Et évidemment tous ceux qui voulaient en découdre et se remplir les poches ,les ribauds, les bandits de grands chemins et les autres qui se disaient Chrétiens (mon oeil , toujours le fric, la violence etc..)
marchèrent sur l'occitanie . .

Voila le contexte dans lequel Michel Peyramaure auteur de romans historique et natif de là bas va nous raconter le calvaire du languedoc qu'il connait bien. Tous les personnages sont là : (je ne peux pas vous les énumérer tous il y en a trop)
mais voici les principaux : Dominique de Guzman, le prédicateur, Raymond VI de Toulouse, Jean de Castelnau, légat du pape, l'évêque Foulques de Marseille, le vicomte de Trencavel, Simon de Montfort et ses croisés, l'abbé Arnaud-Amaury de Montfort, le jeune Alain de Pujol écuyer de chevalier,les cathares appelés les "bonshommes"ou les "parfaits" n'oublions pas le Pape Emmanuel III( en lisant vous en rencontrerez d'autres !)
Les passions sont exacerbées : l'amour, la cupidité, la foi, l'intolérance, la félonie, la cruauté, l'orgueil… , sont exprimés ici dans le tome 1.

les seigneurs occitans qui cotoyaient les "parfaits", ne se prétendent pas ouvertement cathare, mais ils admètent le libéralisme. Cette noblesse refuse de lutter contre le peuple et considère qu'elle n'est en rien responsable
des désordres de l'église romaine qui ont provoqué, selon elle, les « hérésies ».
les chevaliers français, eux aussi vivaient en toute tranquilité et harmonie avec les "parfaits" et les "chrétiens " ETC..
De l'autre bord comme je vous disez : les pélerins, les ribauds, en foule, et les croisés commandités par le Pape Emmanuel III, célèbres dans la réalite ou inconnus pour l'histoire , ils électrisent, enflamment cette vaste fresque de leurs passions, de leurs amours et de leur foi .
Cette inquisition durera trente cinq années et sera marquée par de nombreux massacres collectifs, viols, vols et bûchers. Tout cela au nom de la vraie foi.


Ce premier tome de Michel Peyramaure est complexe dans les noms des bélligérants , mais
cet ouvrage est écrit d'une main de maître .Ils y a en fin de livres des annexes magnifiques qui nous aident
pour les noms des personnages, des cartes utiles, et un bref résumé expliquant ,
ce que sont les Cathares,mode de vie , croyances etc.....
"La passion cathare"constitue le roman vrai de l'Occitanie martyre.
Elle comprend trois tomes :Les fils de l'orgueil, (ou réside le massacre de Béziers, la conquète de Carcassonne et autres villages ,
quant aux tomes 2 "Les citadelles ardentes," la tête du dragon!on verra après encore cette inquisition .

La foi, poussée à ses extrêmes, c'est cela que Michel Peyramaure nous fait comprendre .
L'histoire est un recommencement sans fin. Nous semblons d'ailleurs, bien loin d'en être sortis !
Lisez ce livre et essayons vous et moi d'être tolérant avec les personnes qui n'ont pas une même foi
que nous .
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