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Critique de Maroussia_Ivanovna
Je n'ai pas trouvé le coupable avant la fin et pour moi c'est un critère pour désigner une bonne intrigue policière.
C'est le premier Dimitri Boizot que je lis et j'ai passé un moment agréable avec ce polar "classique", bien écrit, plein de mystères et sans trash. L'enquête n'est pas vue du côté de la police, mais de celui du journaliste sans prestige qui cherche les nouvelles fraîches pour justifier son salaire, et se trouve au premier rang pour dénouer les fils de l'intrigue. Pas de découverte de scène de crime sanglante, pas de séance trash chez le légiste, que du puzzle de bribes d'informations.
Boizot n'est ni beau, ni fort, ni prestigieux ; il a un physique de "Français moyen passe partout" ; il fume et boit trop ; il est divorcé et sa femme vit avec un dentiste réputé ; il a des difficultés à s'entendre avec ses deux enfants ; il a, dans ce deuxième roman, une petite amie qui s'appelle Sylvie et dont les parents sont boulanger, un peu ploucs et vivent dans l'appartement qui se trouve au-dessus de leur magasin.
Au journal, il a affaire à un rédac-chef râleur (comme il se doit) flanqué d'un assistant prétentieux. Il obtient des données pointues de la part d'une efficace archiviste-documentaliste et quelques bribes de la part d'un copain flic. Il travaille souvent avec un photographe à cheval sur la grammaire.
En somme, un roman policier agréable dans un français élégant.
(J'ai adoré l'expression "excité comme un pingouin dans un sauna" :D)
C'est le premier Dimitri Boizot que je lis et j'ai passé un moment agréable avec ce polar "classique", bien écrit, plein de mystères et sans trash. L'enquête n'est pas vue du côté de la police, mais de celui du journaliste sans prestige qui cherche les nouvelles fraîches pour justifier son salaire, et se trouve au premier rang pour dénouer les fils de l'intrigue. Pas de découverte de scène de crime sanglante, pas de séance trash chez le légiste, que du puzzle de bribes d'informations.
Boizot n'est ni beau, ni fort, ni prestigieux ; il a un physique de "Français moyen passe partout" ; il fume et boit trop ; il est divorcé et sa femme vit avec un dentiste réputé ; il a des difficultés à s'entendre avec ses deux enfants ; il a, dans ce deuxième roman, une petite amie qui s'appelle Sylvie et dont les parents sont boulanger, un peu ploucs et vivent dans l'appartement qui se trouve au-dessus de leur magasin.
Au journal, il a affaire à un rédac-chef râleur (comme il se doit) flanqué d'un assistant prétentieux. Il obtient des données pointues de la part d'une efficace archiviste-documentaliste et quelques bribes de la part d'un copain flic. Il travaille souvent avec un photographe à cheval sur la grammaire.
En somme, un roman policier agréable dans un français élégant.
(J'ai adoré l'expression "excité comme un pingouin dans un sauna" :D)
