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Critique de verobleue


Je remercie les Éditions Seuil et Masse Critique de m'avoir offert l'opportunité de lire « La Demoiselle de Wellington » livre écrit par Dorothée Piatek, auteure française de littérature Jeunesse.

Pourquoi avoir choisi ce livre ? j'ai visité Arras il y a quelques années et j'ai découvert sous l'office du tourisme, les Boves, d'anciennes carrières de craie, accessibles depuis 1982 au public. Pendant la Première Guerre mondiale, à partir de 1916, des galeries ont été aménagées par les tunneliers néo-zélandais, pour relier les carrières entre elles et s'approcher du front.
Ces galeries étaient un véritable lieu de cantonnement capable d'accueillir 24 000 soldats. Les Boves furent également le point de départ de l'attaque surprise de la bataille d'Arras, déclenchée le 9 avril 1917. Les soldats ont pu surgir des entrailles de la terre, à quelques mètres seulement des lignes allemandes. Grâce à « La Demoiselle de Wellington », j'ai pu me replonger dans ces galeries, à la couleur blanche, à l'odeur particulière et reconnaissable, les parois marquées ici et là par des graffitis, des dessins et des sculptures.

Ce livre est rédigé comme un journal intime, excellente façon de garder trace des évènements du passé et de penser au futur. Celui-ci aide Dean Kingston à réguler son humeur et ses émotions lors de l'attente de la bataille d'Arras, en avril 1917. Dean écrit ce journal pour sa femme Jenny, le commence le 4 avril et le journal se termine avec sa mort lors de l'assaut des troupes britanniques sur les soldats allemands, le 9 avril.
Dean laisse de côté ses inhibitions et est vraiment lui-même. Il note tout ce qu'il voit et ressent, le positif comme le négatif, et veut partager cela avec sa femme.

La lecture a été fluide et rapide. J'ai beaucoup apprécié ce journal, au langage un peu suranné, aux attitudes légèrement désuètes. L'amour de Dean pour sa femme transpire dans chaque page.

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