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Critique de Cielvariable
Roman léger qui se lit très rapidement mais qui fait voyager au passage, ce qui n'est pas déplaisant. L'histoire est un peu clichée : une jeune femme qui n'aime pas sa vie et qui est en pleine crise identitaire décide de tout quitter pour faire "le tour du monde" (en fait, quelques grandes villes) avec sa meilleure amie, sans itinéraire bien planifié, sans but précis à part de se comprendre et de trouver qui elle est. Évidemment, on ne trouve pas des réponses à ses questions juste parce qu'on est en voyage et, comme c'est toujours le cas dans ce genre de récit, il lui arrive plein de péripéties qui ne donnent pas du tout envie de l'imiter (à moins d'aimer la misère, les logements miteux, les situations ambiguës et la nourriture douteuse) mais qui sont amusantes à lire. Ses prises de bec avec sa meilleure amie et avec son entourage nous montrent une héroïne presque trentenaire mais pas mature pour autant. La fin est plutôt abrupte et un peu tirée par les cheveux, mais la lecture n'est pas déplaisante pour autant. Ceux qui aiment jouer les grands aventuriers parce qu'ils partent à l'aventure avec un seul sac à dos et aucun plan devraient savourer le récit et se reconnaître dans certains personnages.
