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Critique de mireille.lefustec


Le amazzoni 2019

Le roman débute en juin 40, en Lybie, sous domination italienne.
Pourquoi ce titre si différent du français? C'est que la nuit, trois fillettes, trois soeurs de neuf à trois ans, "avaient pris l'habitude de monter sur le toit pour voir la lune."
Ce soir-là, elles virent "une cavalière à l'allure libre et fière" qui traversait le village. Cette vision magique les soutiendra tout au long du séjour.
Car le gouvernement fasciste, sur ordre de leur Duce, a créé des colonies de vacances d'été, autrement dit des camps de discipline et de propagande. Les filles du quatrième rivage doivent s'intégrer à leur mère patrie.
Malgré la réticence de leurs parents elles embarquent è Tripoli. Seulement, après une longue navigation, après le débarquement à Livourne, Mussolini annonce que le pays entre en guerre et les trois mois à la tour Balilla deviennent des années. Répression, misère, famine.
On suit avec empathie le quotidien des trois soeurs et de leur entourage. Ce n'est pas une lecture plaisante.
En même temps chaque chapitre s'ouvre sur un bulletin de guerre.
Je termine sur une conclusion qui ne m'appartient pas.
"Manuela Piemonte nous livre un roman palpitant et envoûtant, fait de vies brisées, de petites filles qui sont, à leur manière, des amazones. Il met en lumière un morceau oublié de l' Histoire. Pout toujours se rappeler qui, avant nous, s'est battu pour une vie différente".

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