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Critique de filippo


C'est le premier, le fondateur, mais je le lis après le second épisode « Vert Palatino » qui représentait le printemps. « Rouge abattoir », c'est donc l'hiver.
C'est amusant de voir apparaître –littéralement, l'équipe composée du Commissaire d'Innocenzo et de l'Inspectrice Mariella de Luca se forme lors de cette enquête – des personnages récurrents ex nihilo.
Rome donc, le quartier du Testaccio. L'hiver. Froid, neige. Ce sont les Fêtes de fin d'année et le Commissaire peste quand on vient de découvrir une troisième jeune fille assassinée et coupée en morceaux. le syndrome du tueur en série commence à courir la presse. Lui n'y croit pas. Et voilà qu'on lui envoie un renfort en la personne de l'inspectrice Mariella de Luca. Atypique, disons-le.
Pour avoir lu le second opus avant ce premier, il est remarquable de voir comment Gilda Piersanti a anticipé largement et placé déjà les « fondamentaux », sources d'intrigues secondaires, comme le fils du commissaire parti sans laisser de trace sinon celle d'un couple ravagé par le doute et le questionnement, comme la femme du commissaire partiellement paralysée, les habitudes sexuelles de l'inspectrice pas tout à fait communes …
Donc, enquête. Enquête menée par deux tempéraments très différents ; un commissaire plus « vieille école », une inspectrice au fait des dernières techniques d'investigations. Mais ce n'est pas le seul charme de ce roman (comme des autres de Gilda Piersanti d'ailleurs). Ce n'est pas purement de l'enquête. C'est aussi la ville de Rome, le drame humain du commissaire (sa femme, son fils) … C'est plaisant.
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