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Bleu. Jaune. Orange ! Une explosion de couleurs accompagne l'ouverture du livre. le parti pris graphique est résolument arc-en-ciel ! C'est joyeux, c'est ludique, on feuillette irrésistiblement sans réfléchir une minute.
Les textes suivent la lignée. Gais et simples sans être bébêtes. Ils suscitent la curiosité sans étouffer ni prendre les enfants pour des idiots. Car mine de rien, ils fourmillent d'infos sérieuses. J'ai papillonné de la structure des yeux des abeilles à la durée de vie des mouches (sujet qui m'intrigue, il faudra que j'approfondisse !); des pins de Bristlecone aux pupilles du chat.
"Quand le soleil brille, elles se rétractent. Il pâtit donc cinq fois moins que nous d'une exposition à un éclairage intense." (17)
Voilà qui résoudrait mes problèmes de conjonctivite lucifuge chronique !
Marilyn Plénard ne cède pas à la facilité des sujets. Un cheval par-ci, un chat par-là, mais aussi une araignée sauteuse ou encore un hoazin huppé. Elle n'hésite pas à faire des ponts entre la chauve-souris et le fennec, les volcans et les glaciers, dans un balayage global du vivant et de ses attaches avec les temps anciens.
Tout ceci me rappelle que j'ai toujours voulu apprendre la forme des nuages...
Un petit bémol sur la couverture. Peu épaisse, vite abimée, de cette matière noire qu'on ne peut manipuler sans laisser des traces, des rayures.
[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]
Critique de Floccus
Bleu. Jaune. Orange ! Une explosion de couleurs accompagne l'ouverture du livre. le parti pris graphique est résolument arc-en-ciel ! C'est joyeux, c'est ludique, on feuillette irrésistiblement sans réfléchir une minute.
Les textes suivent la lignée. Gais et simples sans être bébêtes. Ils suscitent la curiosité sans étouffer ni prendre les enfants pour des idiots. Car mine de rien, ils fourmillent d'infos sérieuses. J'ai papillonné de la structure des yeux des abeilles à la durée de vie des mouches (sujet qui m'intrigue, il faudra que j'approfondisse !); des pins de Bristlecone aux pupilles du chat.
"Quand le soleil brille, elles se rétractent. Il pâtit donc cinq fois moins que nous d'une exposition à un éclairage intense." (17)
Voilà qui résoudrait mes problèmes de conjonctivite lucifuge chronique !
Marilyn Plénard ne cède pas à la facilité des sujets. Un cheval par-ci, un chat par-là, mais aussi une araignée sauteuse ou encore un hoazin huppé. Elle n'hésite pas à faire des ponts entre la chauve-souris et le fennec, les volcans et les glaciers, dans un balayage global du vivant et de ses attaches avec les temps anciens.
Tout ceci me rappelle que j'ai toujours voulu apprendre la forme des nuages...
Un petit bémol sur la couverture. Peu épaisse, vite abimée, de cette matière noire qu'on ne peut manipuler sans laisser des traces, des rayures.
[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]
