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Critique de palamede


Un an plus tôt, on avait dépénalisé les violences domestiques. Les peines déjà minimes étaient passées à plus de peines du tout. Ou presque. Désormais un mari violent ne risquait qu'une simple amende pour des coups et blessures sur sa femme et ses enfants. le pouvoir russe estimant que la libération de la parole des femmes victimes de violences avec le mouvement MeToo n'était qu'une faillite de l'autorité morale dans les sociétés occidentales. Dans une Russie qui a déjà la violence ancrée au plus profond de ses gènes, cette dépénalisation était à l'évidence un blanc seing donné à tous les tyrans domestiques. Ce qu'était le père des trois soeurs. Un homme violent qui avait toujours tabassé sa femme et ses filles, et que ces dernières ont fini par tuer pour que cesse leur supplice.
Mêlant sa propre vie à celle des trois soeurs, Laura Poggioli, qui jeune étudiante a vécu une relation destructrice avec un moscovite violent, reconstitue l'histoire vraie d'adolescentes jugées par la société même qui a permis qu'elles soient pendant des années les victimes d'un homme qui se croyait tout permis. La société patriarcale russe de Poutine qui a donné en quelque sorte aux hommes quasiment le droit de vie ou de mort sur les femmes. Sans que personne ou presque s'en émeuve. Effrayant.
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