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Critique de gloubik


Ce serait mentir que de parler de relecture. Car pour cela, il faudrait se souvenir de la première. Et si je suis certain d'avoir déjà lu ce livre — ainsi que ça suite Les gogos contre-attaquent — j'ai franchement eu l'impression de découvrir l'oeuvre. Bon. À ma décharge, cette première lecture c'est faite il y a près de 40 ans. Dans une autre vie, quoi. CE n'est pas la première fois que je redécouvre un roman déjà lu de nombreuses années au paravent, mais cette fois-ci c'était en connaissance de cause.

Je pense que mon opinion est la même. Une lecture très agréable et un thème intéressant. Une société centrée sur la surconsommation dans laquelle le développement durable n'aurait pas sa place ; où les divertissements ne consistent pas en la lecture d'un livre ou le visionnage d'un film, mais dans la lecture ou le visionnage de publicités ventant des produits conçus pour vous inciter — forcer serait approprié — à en consommer certains autres. Une société dans laquelle les agences de publicité sont omniprésentes et toutes puissantes, font du lobbying à tour de bras pour manipuler les gouvernements comme les individus.

Bien sûr, le héros-narrateur a beaucoup de chance dans son malheur. Hé ! c'est de la SF américaine des années 50. C'est donc toujours plus proche du blockbuster que du roman psychologique. Toutefois, malgré ce côté bourrin, ce roman fait passer un message.

Je ne lui ai, en fait, trouvé qu'un seul défaut : Un délire à propos de C02 liquide commercialisé sans qu'on sache pour quoi faire et qui se trouverait en abondance dans le sous-sol de Vénus. C02 que les héros se proposent d'utiliser pour provoquer un effet de serre sur cette planète et ainsi lui assurer une température de 25 à 28 °C toute l'année. On trouverait aussi dans le sol de cette planète du NH4 à l'état liquide. Comme ce sont là les seuls éléments scientifiques du roman et qu'il n'en est question que pendant deux pages, il est facile pour le lecteur de mettre ça au fond de sa poche avec un mouchoir par dessus. Oublions donc l'inculture scientifique de nos deux écrivains.

En bref : J'espère bien trouver la suite d'occasion pour finir la lecture de ce diptyque littéraire. Mais rassurez-vous : le premier peut se lire seul. alors n'hésitez pas.


Lien : https://livres.gloubik.info/..
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