AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ladesiderienne


Ce livre, déjà lu en 1985 (c'est-à-dire hier) ne m'avait laissé aucun souvenir particulier. Attirée par le titre qui fleurait bon les vacances (dehors, j'apercevais un épais brouillard automnal) et les différents résumés, je me suis plongée dans une relecture.
Dommage, seule la première partie du livre a répondu à mes attentes. C'est avec beaucoup d'humour que l'on assiste à la rencontre des premiers "congés payés" venu camper dans le pré d'un manoir breton avec les propriétaires bourgeois de ce dernier. Chacun bien sûr arrive avec ses idées reçues et c'est grâce, ou plutôt à cause d'un drame, que la méfiance va peu à peu faire place à la sympathie et que des liens amicaux ou amoureux vont se créer.
La jeune Victoire va en profiter pour essayer de se libérer de l'emprise de sa famille en s'offrant à Gabin, un des campeurs et à Alexis, un ami de son oncle qui se présente comme un prince russe et qui se révélera être, comble de mésalliance, un juif allemand. Comme il est dit, suffit-il de choquer son milieu pour en changer ?
Oui, mais voilà, en plus, les vacances sont finies et c'est le retour à Paris. Victoire retrouve Gabin mais celui-ci part s'engager dans la guerre d'Espagne. Avec Alexis, elle va vivre une belle histoire d'amour qui sera perturbée par la montée du nazisme. Autant vous dire que le côté "déjeuner sur l'herbe" du départ, ni même la lutte des classes de la deuxième partie du livre, ne sont plus au programme. C'est la fin d'une époque.... et la fin d'un livre qui m' a déçue (moi, j'aimais bien Raymond, le titi parisien!)
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}