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Critique de WeeCrow
Tout d'abord, merci aux éditions Jouvence et à Babelio pour cette découverte.
Ce livre est un “livre anniversaire” pour les 25 ans de la maison d'édition, dans lequel 10 auteurs parlent d'une vertu en particulier, “une vertu qui leur est chère”, pour nous permettre d'aller de l'avant sereinement.
C'est ainsi qu'on y retrouve Olivier Clerc qui nous parle d'humour ; Jacques de Coulon à propos de la joie de l'être ; Maria-Elisa Hurtado-Graciet et Jean Graciet pour la pureté du coeur ; Ilos Kotsou et Caroline Lesire qui abordent le moment présent ; Rosette Poletti introduit le lâcher-prise ; Colette Portelance présente la vertu de l'intégrité ; Pierre Pradervand nous offre un chapitre sur le pardon ; Jacques Salomé pour la générosité ; Anne van Stappen joue sur la bienveillance et Yves-Alexandre Thalmann conclut avec l'humilité.
Chaque chapitre apporte une vague, ou plutôt une déferlante, de bien-être lorsque l'on accueille les paroles retranscrites. Mais il est vrai que ce n'est pas toujours facile. La vérité blesse et ce genre de livres n'est pas du tout parmi les lectures simples. Il faut soulever les voiles sur ce que nous vivons individuellement, oser voir plus loin ou par un autre angle, prendre le temps d'intégrer, d'accepter. Il faut se laisser le temps, tout simplement.
Je ne compte pas le nombre de marques pages colorés que j'ai laissé au cour de ma lecture, mais il y en a beaucoup ! Autant que de coups de poing reçus ou de phrases qui m'ont touchée au plus profond. Tous les chapitres se recoupent plus ou moins (par exemple, « la joie de l'être » et « vivre le moment présent »), que ce soit sur les grands axes ou sur quelques notions seulement, mais toujours avec un point de vue différent, une explication plus personnelle de l'auteur du chapitre.
Quelques petites choses m'ont toutefois gênée durant ma lecture. Les notes de bas de page, renvoyant, pour la plupart, à une bibliographie complémentaire à la fin de l'ouvrage, sont une très bonne idée, mais malheureusement pas appliquée sur tous les chapitres. Dès le chapitre 3, on se rend compte de l'individualité de chaque partie et, de ce fait, d'un léger manque de cohérence sur l'ouvrage dans son ensemble. Dans ce même chapitre, certaines phrases, si on les prend réellement comme écrites, sont contradictoires entre elles. Je pense notamment à la phrase « lâcher […] toute idée d'une divinité extérieure et séparée de nous » (page 84) qui s'entre-choque avec des références à Dieu ou à des personnages catholiques (page 93). Je ne remets pas en question la finalité du message ici, mais la façon de l'amener. Ce chapitre est court (environ 15 pages) mais comprend plusieurs redits et, de ce fait, détonne avec la matière et le travail apportés aux deux premiers.
Dans le chapitre 5, consacré au lâcher-prise, où pour moi le plus important est de ne plus être en contrôle (sans toutefois se laisser aller), ce mot, « contrôle » n'apparaît qu'une fois ou deux fois à la toute fin des 20 pages en question, ce que j'ai trouvé très étonnant. Il est également beaucoup question de la mort ou du fait que « l'autre est autre ». Pour le coup, cela m'a beaucoup plus gênée que le reste. C'est un livre pour apprendre à vivre, non pas pour nous rappeler que l'on va tous mourir ! de plus, l'autre n'est PAS un autre : il est notre miroir, ce que l'on apprécie mais aussi ce que l'on apprécie moins en nous. Il nous fait travailler et avancer. Comme dit dans d'autres chapitres de ce livre, nous sommes tous « liés », tous un.
Les chapitres sur l'intégrité et la générosité sont ceux qui, tout à fait subjectivement, m'ont le moins parlé.
Sur les 10 chapitres présentés ici, 2 ne m'ont pas atteint autant que les autres et 2 m'ont dérangé par leurs contradictions ou manques de cohérence avec l'ensemble en tant qu'ouvrage complet. Les auteurs ont réellement travaillé chacun de leur côté et le final manque un peu d'harmonisation.
Il est plus simple de pointer ce qui ne va pas mais, pour ma défense, si je pointais tout ce que j'ai apprécié dans ce livre, je ne suis pas prête d'avoir fini mon laïus et je recopierais au moins la moitié de l'ouvrage ! Ce fut donc une lecture des plus enrichissantes et plaisantes! J'y ai retrouvé des concepts que je connaissais ainsi que beaucoup de paix et de légèreté au fil des pages. Un excellent moyen de se recentrer en somme!
Ce livre est un “livre anniversaire” pour les 25 ans de la maison d'édition, dans lequel 10 auteurs parlent d'une vertu en particulier, “une vertu qui leur est chère”, pour nous permettre d'aller de l'avant sereinement.
C'est ainsi qu'on y retrouve Olivier Clerc qui nous parle d'humour ; Jacques de Coulon à propos de la joie de l'être ; Maria-Elisa Hurtado-Graciet et Jean Graciet pour la pureté du coeur ; Ilos Kotsou et Caroline Lesire qui abordent le moment présent ; Rosette Poletti introduit le lâcher-prise ; Colette Portelance présente la vertu de l'intégrité ; Pierre Pradervand nous offre un chapitre sur le pardon ; Jacques Salomé pour la générosité ; Anne van Stappen joue sur la bienveillance et Yves-Alexandre Thalmann conclut avec l'humilité.
Chaque chapitre apporte une vague, ou plutôt une déferlante, de bien-être lorsque l'on accueille les paroles retranscrites. Mais il est vrai que ce n'est pas toujours facile. La vérité blesse et ce genre de livres n'est pas du tout parmi les lectures simples. Il faut soulever les voiles sur ce que nous vivons individuellement, oser voir plus loin ou par un autre angle, prendre le temps d'intégrer, d'accepter. Il faut se laisser le temps, tout simplement.
Je ne compte pas le nombre de marques pages colorés que j'ai laissé au cour de ma lecture, mais il y en a beaucoup ! Autant que de coups de poing reçus ou de phrases qui m'ont touchée au plus profond. Tous les chapitres se recoupent plus ou moins (par exemple, « la joie de l'être » et « vivre le moment présent »), que ce soit sur les grands axes ou sur quelques notions seulement, mais toujours avec un point de vue différent, une explication plus personnelle de l'auteur du chapitre.
Quelques petites choses m'ont toutefois gênée durant ma lecture. Les notes de bas de page, renvoyant, pour la plupart, à une bibliographie complémentaire à la fin de l'ouvrage, sont une très bonne idée, mais malheureusement pas appliquée sur tous les chapitres. Dès le chapitre 3, on se rend compte de l'individualité de chaque partie et, de ce fait, d'un léger manque de cohérence sur l'ouvrage dans son ensemble. Dans ce même chapitre, certaines phrases, si on les prend réellement comme écrites, sont contradictoires entre elles. Je pense notamment à la phrase « lâcher […] toute idée d'une divinité extérieure et séparée de nous » (page 84) qui s'entre-choque avec des références à Dieu ou à des personnages catholiques (page 93). Je ne remets pas en question la finalité du message ici, mais la façon de l'amener. Ce chapitre est court (environ 15 pages) mais comprend plusieurs redits et, de ce fait, détonne avec la matière et le travail apportés aux deux premiers.
Dans le chapitre 5, consacré au lâcher-prise, où pour moi le plus important est de ne plus être en contrôle (sans toutefois se laisser aller), ce mot, « contrôle » n'apparaît qu'une fois ou deux fois à la toute fin des 20 pages en question, ce que j'ai trouvé très étonnant. Il est également beaucoup question de la mort ou du fait que « l'autre est autre ». Pour le coup, cela m'a beaucoup plus gênée que le reste. C'est un livre pour apprendre à vivre, non pas pour nous rappeler que l'on va tous mourir ! de plus, l'autre n'est PAS un autre : il est notre miroir, ce que l'on apprécie mais aussi ce que l'on apprécie moins en nous. Il nous fait travailler et avancer. Comme dit dans d'autres chapitres de ce livre, nous sommes tous « liés », tous un.
Les chapitres sur l'intégrité et la générosité sont ceux qui, tout à fait subjectivement, m'ont le moins parlé.
Sur les 10 chapitres présentés ici, 2 ne m'ont pas atteint autant que les autres et 2 m'ont dérangé par leurs contradictions ou manques de cohérence avec l'ensemble en tant qu'ouvrage complet. Les auteurs ont réellement travaillé chacun de leur côté et le final manque un peu d'harmonisation.
Il est plus simple de pointer ce qui ne va pas mais, pour ma défense, si je pointais tout ce que j'ai apprécié dans ce livre, je ne suis pas prête d'avoir fini mon laïus et je recopierais au moins la moitié de l'ouvrage ! Ce fut donc une lecture des plus enrichissantes et plaisantes! J'y ai retrouvé des concepts que je connaissais ainsi que beaucoup de paix et de légèreté au fil des pages. Un excellent moyen de se recentrer en somme!
