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Critique de jaiuneheurealire


Je termine "Bienvenue dans le pire des mondes".
Un ouvrage collectif du Comité Orwell dont le titre s'inspire en opposition au "Meilleurs des Mondes" d'Aldols Huxley, et certainement un ironique pied-de-nez à "1984" de George Orwell. Comme quoi, certains écrivains sont des visionnaires, ainsi que l'examine Pierre Bayard dans son livre "Il existe d'autres mondes".
Un livre donc qui fait l'état de notre société à l'aube d'une nouvelle élection présidentielle en 2017. Un livre politique, comme le réquisitoire de nos impuissances presque volontaires à laisser couler le flot de la globalisation. Presque parce que certains l'utilisent comme d'une manière de penser le monde, non pas un organisme vivant mais bien plutôt comme un objet: objet de consommation, objet de production, de destruction, de financiarisation, objet de fin de l'histoire.
Le sujet est posé dès l'introduction: "À présent, pourquoi ne ferions-nous pas notre deuil d'une vision exigeante de l'homme comme animal politique puisant sa liberté et sa dignité dans l'action publique?"
Il s'agit de reconstruire l'histoire, bien plus que se référer au roman historique. Il s'agit de s'approprier le futur dans un élan démocratique, cette même démocratie mise à mal par des multinationales avides, non plus de seuls profits, mais de pouvoir. Le pouvoir de diriger le monde dans des enclos réservés. Mais, ainsi, dans cette vision du monde, n'est-ce pas renouvelé le principe du maitre et de l'esclave. Et chacun n'est-il pas alors l'esclave de l'autre?
À ceux qui souhaiteraient priver l'homme de son honneur, faisons remarquer qu'il devient alors prompt à se lever.
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