Christophe de Ponfilly, journaliste, entreprit plusieurs voyages en Afghanistan pour rencontrer Massoud et le filmer. 16 ans. 16 années au cours desquelles
l'Afghanistan subit tantôt l'U.R.S.S, tantôt les taliban et fit faire de nombreux allers-retours au journaliste afin de filmer cet homme.
Il nous relate ses rencontres.
De très belles préface et postface signées
Olivier Roy et
Gérard Chaliand;
Un reportage sans fanfaronnade, témoin d'humilité face à la nature, face à un chef de guerre.
Le réalisateur nous dévoile un homme -Massoud- humble, discret, religieux, empli de sagesse. L'humour apparaît parfois en filigrane. Les plaintes : jamais.
Alors même qu'il organise la lutte contre les taliban, une maîtrise absolue de dégage du combattant.
De toutes les photos prises de Massoud, de ses proches, ne transparaissent que la beauté, la sérénité, le calme, les sourires, le sérieux. Je les ai trouvés tous tellement beaux;
Des mots pour témoigner, raconter. Ô combien précieux puisque ni Ahmed Chah Massoud, ni
Christophe de Ponfilly ne sont de ce monde, morts respectivement en 2001 et 2006.