Il est peut-être utile de réparer une méprise de nombreux babelionautes sur ce recueil.
Francis Ponge ne prend pas vraiment "le parti" des choses, mais déconstruit le "parti pris" des choses, c'est-à-dire qu'il sort de l'opinion préconçue que nous avons des choses. L'huître, les mûres ou la mousse sont dignes de l'épopée car elles évoquent des mondes incommensurables pour l'homme. Elles sont sources de beauté et de créativité.
La Fontaine, dont
Francis Ponge semble s'inspirer, l'a bien mis en exemple dans ses Fables, la mouche ou le roseau y rivalisant avec le lion ou le chêne.
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