Citations sur La lumière était si parfaite (80)
Moi aussi, j'ai été une adolescente, comme ta fille, avec cette envie de ne pas être différente, de se fondre dans le moule. J'ai eu mon lot de moqueries et de surnoms aussi débiles que méchants. Mais très vite, J'ai décidé que ça ne me définirait pas.
- Il t’a demandé ce qu’il pouvait faire pour t’aider ? Je comprends que ça t’ait mise en colère. J’aurais réagi pareil, crois-moi !
- Mais pourquoi ? C’était gentil de sa part.
- Parce que en disant cela, il ne fait que valider l’idée que ce sont des tâches qui t’incombent, enfin ! me répond Romy comme si ça tombait sous le sens. Toutes ces femmes qui se réjouissent d’avoir un mari qui les « aide » beaucoup pour le ménage ne font que confirmer le fait que cela leur revient. On ne doit pas attendre du mari qu’il aide, mais qu’il fasse sa part et c’est tout. L’un « n’aide » pas l’autre, les deux font, sans que s’inscrive dans une quelconque hiérarchie.
Quand on est vraiment heureux, on n’a pas besoin de puiser chaque jour un peu plus au fond de soi pour réussir à se lever le matin, on ne pleure pas pour un oui ou pour un non.
Et là, à Venise, dans cette ville que je visite pour la première fois, alors que nous nous sommes probablement perdues, je me sens vivante. Pour la première fois depuis bien longtemps, l'énergie pulse dans mes veines. Mon cœur bat la chamade, il fait si chaud que la sueur ruisselle le long de mon dos, pourtant je suis bien.
À force de tirer sur la corde, elle va finir par casser et, là, ce sera beaucoup plus long et compliqué pour la réparer.
- C’est-à-dire que je n’ai pas prévu d’aller du côté du pressing aujourd’hui…
- Si je pouvais la récupérer moi-même, tu sais que je le ferais volontiers, mais aujourd’hui j’ai vraiment une journée de dingue qui m’attend. S’il te plait…
- Bon, très bien, j’y passerai après le notaire, avant de récupérer Malone et de l’emmener à son cours de water-polo…
- Merci ! Qu’est-ce que je ferais sans toi ?
(pense)Tu porterais une autre chemise et franchement ce ne serait pas la fin du monde !
Et là, à Venise, dans cette ville que je visite pour la première fois, alors que nous nous sommes probablement perdues, je me sens vivante. Pour la première fois depuis bien longtemps, l’énergie pulse dans mes veines. Mon cœur bat la chamade, il fait si chaud que la sueur ruisselle le long de mon dos, pourtant je suis bien.
Moi aussi, j’ai été une adolescente, comme ta fille, avec cette envie de ne pas être différente, de se fondre dans le moule. J’ai eu mon lot de moqueries et de surnoms aussi débiles que méchants. Mais très vite, j’ai décidé que ça ne me définirait pas.
Si je ne me lave pas les cheveux, je devrais avoir le temps.
Tant pis, je me ferai un chignon et prétendrai être en pleine cure de sébum.
Il parait que c'est tendance, le cheveu gras.
Megg est fille unique parce que je l'ai aimée si fort lorsqu'on me l'a mise dans les bras pour la première fois que ne voulais pas partager cet amour entre elle et un autre enfant. Je n'ai compris que bien plus tard que l'amour au fond ne se divise pas mais se multiplie. Pourtant, je ne regrette rien. Elle est tout pour moi.