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Critique de fabienne2909


« Prendre la vie comme elle vient », c'est tout un programme digne des meilleurs romans feel-good concentré dans un titre de roman. Ça tombe bien, c'était le mien quand j'ai entamé ma découverte de l'univers de Carène Ponte avec ce roman, son dernier paru à ce jour.
Je connaissais de nom cette autrice pour avoir croisé beaucoup de retours positifs et enthousiasmés de lecteurs sans m'y être intéressée car de prime abord, la littérature feel-good et moi (avec toutes les réserves que certains ont pour cette étiquette), ça fait deux. Et cela aurait été dommage, car ce roman, même si je n'ai pas adhéré à tout ce qu'il propose, est une jolie découverte.

Alice et Aymeric sont ensemble depuis vingt ans, mariés depuis presque autant de temps, et malgré tout, c'est l'amour fou entre eux deux. Tout roule si bien, malgré l'absence d'un enfant qui ne sera jamais venu, qu'Alice en vient à se demander si son couple, et plus globalement leur vie, ne se serait pas engluée dans une certaine routine.
Elle fait bien de se poser cette question puisque le destin se chargera de lui répondre assez cruellement, sous la forme du grave accident qui enverra Aymeric à l'hôpital, dans le coma. S'en sortira-t-il ? de quelle manière la vie peut-elle reprendre à partir de ce moment-là ?

Je ne dis rien de plus pour ne pas gâcher la surprise, tant ce roman est plein de rebondissements et que — je l'avoue ! — j'ai été captivée par ceux-ci. Ils sont bien amenés par l'autrice, j'ai adhéré aux personnages principaux d'Alice et d'Aymeric, ainsi qu'aux secondaires, qui sont aussi substantiels que les premiers (difficile d'en dire vraiment plus pour ne pas divulgâcher !).

Une lecture plutôt réussie donc, que j'ai été en passe de vraiment beaucoup aimer tant Carène Ponte sait raconter des histoires, et a failli (en tout cas pour moi) su sortir du poncif du roman feel-good arrivée au milieu du roman jusqu'à son dernier quart. J'en ai même douté de lire un roman de cette catégorie. Désolée pour les amateurs du genre de le présenter si négativement mais j'ai retrouvé dans le cadre de cette histoire (constitué par le premier et le dernier quart donc) ce qui m'éloigne de ce type de lectures : Alice est la plupart du temps (à quelques exceptions près ceci dit) cette fille gentille et un peu lisse que l'on retrouve invariablement. La fille un peu nunuche qui fait des efforts pour ne pas sortir du cadre gentil qu'elle imagine qu'on l'attend, qui prend sur elle à tout prix, et ne sort ses quatre vérités que poussée à bout. Bref, la personne un peu malmenée par le destin, mais bon, heureusement que tout est bien qui finit bien, et vivent les bons sentiments qui priment toujours. le tout dans une histoire qui se détache de la réalité quotidienne parce que sinon le lecteur ne rêverait plus, à la manière des téléfilms mélo de l'après-midi.
Je caricature un peu parce que je ne veux pas donner de détails sur l'histoire, mais pour ma part, je ne m'identifie pas forcément à ce genre de profils féminins et à ce genre d'histoire trop sucrée.

Cependant, comme indiqué dans la préface et l'épilogue, j'ai été sensible au message que Carène Ponte a voulu passer : la vie est toujours plus forte que les drames, et saura toujours se faufiler dans les brèches de l'infortune. À cet égard, vivre la vie comme elle vient mais intensément, et voir le positif de toute situation, devient ainsi le seul chemin qui vaille.
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