Voici un roman qui mérite bien son titre. On peut entendre le mot automne de deux façons.
Gustave Flaubert a passé un automne à Concarneau c'est un fait, mais il était surtout l'automne de sa vie.
Mon impression est bizarre, rentrer à ce point dans l'intimité d'un auteur illustre, allant jusqu'à connaître ses problèmes financiers, ses idées dépressives. On y découvre un
Flaubert, bofissime, qui se complet dans son malheur : Il n'a plus de sous, sa nièce risque de le déloger, il va voir des gens, mais les dénigre quelque peu.
Et puis, il mange beaucoup trop.
Bref, ce client, cette personne, si je l'avais en face de moi, je la secouerai vivement pour la réveiller.
Ce qui m'a plu dans ce roman, c'est de suivre les expériences de son ami, les bains de mer, dans une époque qu'on ne connaîtra jamais. Une vie qui pourrait être simple.
Pour moi, un roman est réussi, si je m'y plonge jusqu'à ressentir des sentiments pour les personnages : rage, admiration, déception, etc.
Bravo Mr Pastel, vous avez réussi.
Je vous mets la note de 7.5/10