AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Enroute


S'il a fallu attendre 2015 pour que des objectifs tangibles de lutte contre le réchauffement climatiques soient acceptées à l'échelle internationale (COP21), près de 25 ans après la Conférence de Rio, c'est parce qu'il a fallu neutraliser la tendance des économistes à vouloir créer un marché mondial des quotas d'émission de carbone. Et pourquoi le voulaient-ils ? Parce que, pensent-ils, les marchés ont la réponse à tout. Au contraire, la COP21 se dégage de cette influence et pose des objectifs qui sont, justement, objectifs, disons, absolus, avec la limite d'un réchauffement de 2°C (et même, mais ce n'est pas rappelé ici, celle, si possible, de 1,5°C).

Fin 80, on prend connaissance du réchauffement climatique. Se tient en 1992, la Conférence de Rio qui entend, déjà établir des objectifs. Mais c'est précipité, les chancelleries ne sont pas prêtes. On y parle déjà des émissions de 1990. Pourquoi ? Parce qu'on s'inspire du protocole de Montréal de 1987 sur les produits détruisant la couche d'ozone qui a très bien marché (mais les fabricants étaient peu nombreux, cette économie était minoritaire et on connaissait des substituts ; or le CO2 n'est pas un composant de production, c'est un déchet de production). On parle des équivalences entre les gaz à effets de serre par le biais du forçage radiatif. le résultat est la conférence-cadre sur le changement climatique (CCNUCC), qui doit trouver une concrétisation dans des conférences à venir.

La COP1 se déroule en 1995 à Berlin sur le thème d'objectifs de quantités de réduction d'émissions. Helmut Kohl s'exprime depuis une Allemagne qui s'est récemment agrandie et dont les centrales électriques polluantes de l'Est tournaient à plein. Il serai aisé à l'Allemagne de réduire ses émissions par rapport à 1990, étant donné que les centrales polluantes de l'Est ont déjà été fermées : le chancelier propose comme objectif mondial une réduction des émissions de -25%. Les Américains continuent de préférer parler de taxes. Il s'agit alors de déterminer le coût des réductions. On ne fige pas les méthodes et on en reste à l'idée d'une flexibilité entre pays, ce qui ouvre la possibilité de la création d'un mécanisme d'échange des quantités de réduction des émissions (« droit à polluer »). Les économistes ont l'oreille grande ouverte. La COP1 s'achève dans l'attente de concrétisation de ces perspectives. L'indolence à avoir accepté cette possibilité d"une "flexibilité" sera la cause de 25 ans de blocage des négociations par l'ouverture qu'elle offre à la création inepte d'un "marché du carbone".

Le protocole de Kyoto doit finaliser les accords sur les objectifs de quantité. Deux ans plus tard, en 1997, l'Ue y exige des objectifs ambitieux. Elle refuse fermement la « flexibilité » (redistribution des quotas). Problème, les États européens se la sont accordée entre eux : l'Ue se tient en effet garante à 'échelle internationale en leur nom d'objectifs "consolidés". La position est intenable : les objectifs seront donc certes ambitieux, mais les redistributions de quotas seront accordés.

Le marché du carbone commence à se former : le MDP (Mécanisme de Développement Propre) entend faire réduire les émissions du sud, réputées moins coûteuses, en les faisant porter par le nord. Les pays du Sud râlent car ils ne sont pas intégrés à la négociation. Ils pointent que l'accord est partiel puisque les quotas initiaux ne sont pas établis, et que, pour les établir, c'est pas gagné. En plus les EU ont refusé de signer le protocole au motif que c'est eux qui seraient amenés à financer le plus, vu que c'est eux qui polluent le plus. Ben c'est le jeu ma pauvre Lucette.

Viennent les congrès de la Haye et de Marrakech. L'Ue maintient sa position et continue de refuser tout élargissement de la "flexibilité". Ok pour des quotas, mais pas pour se les échanger. Pour isoler les EU, elle se doit de marquer une certaine souplesse vis-à-vis des autres partenaires : les quotas pour la Russie, condition de négociation de son ralliement, seront agrandis. Finalement, on ne s'en sort pas. Les échanges de quotas commencent à s'insinuer. Les fraudes sont nombreuses. Les échanges limités. L'efficacité non mesurable. Bientôt, le Canada se met à exploiter les schistes bitumeux ; accroît ses émissions de 18% ; et, plutôt que d'acheter des quotas à la Russie qui en a à revendre, se retire du traité.

De son côté, l'Ue met en place un marché interne du carbone, l'EU ETS (European Emission Trading Scheme). Les producteurs d'électricité répercutent le prix des quotas sur les prix de gros ; les producteurs de ciment qui connaissent une baisse d'activité vendent leur quotas déjà acquis et encaissent 3,5M€ de 2008 à 2012 - sans rien faire donc, ni que cela change en quoi que ce soit les quantités de CO2 émises : ça les autorise plutôt... ; les fraudes s'élèvent à 10M€ (1,6M€ pour la France) ; puis les cours s'effondrent à quelques euros la tonne : finalement, l'efficacité n'est en rien démontrée. On parle plus de prix de marché et de quotas que de lutte contre le réchauffement climatique.

Arrive, en 2009, la conférence de Copenhague. Il est toujours question de quota mondial et d'allocation de quotas d'émission. Aucune avancée : la conférence qui échoue totalement s'achève par une « déclaration de Copenhague ».

L'année suivante à Cancún, on abandonne finalement l'idée des quotas mondiaux et on prend plutôt comme principe, l'idée de partir du « local » : la lutte contre le réchauffement climatique partira plutôt des propositions de contribution des régions et des États à la communauté mondiale plutôt que de l'imposition d'un marché et de quotas globalisés. Il faudra encore quelques années pour que ce principe finisse par prendre forme. En 2015, par une méthode de négociation qui prend en compte toutes les opinions depuis l'échelon le plus bas, la confiance nécessaire à l'organisation mondiale de la lutte contre le réchauffement climatique est enfin crée. En décembre, la COP21 est signée. Il n'y est plus du tout question de quotas et plus exclusivement d'objectifs absolus : ce sera 2°C maximum.

Pourquoi 2°C ? Parce que l'idée en a été émise depuis l'Allemagne quelques années plus tôt. 2°C, c'est, vers le bas, la moitié de l'écart entre la température pré-industrielle et celle de l'époque glaciaire - quand l'Europe était sous la glace et les mammouths laineux sur la glace. Autant dire que 4°C d'augmentation de température générale laisse envisager une planète désertique - mais sans qu'on sache trop, parce que, justement, ce serait inédit. Alors 2°C, la moitié du chemin vers le désert, ça semble vraiment un maximum. Je crois qu'en 2023, nous sommes déjà à +1,2°C.

En fait, ces informations ne sont fournies qu'en conclusion. Car tout le livre est une présentation détaillée des ressorts intellectuels du climato-scepticisme. Pour lui, ce n'est pas vraiment qu'il faille nier le réchauffement climatique, c'est que c'est portion congrue, accessoire, anecdotique. La température est une donnée du problème, pas la finalité à atteindre. C'est pourquoi il porte sa réflexion sur les quotas et sur les marchés : ce qui compte plus que tout, c'est le marché. Et il se trouve - ce sont les conclusions du climato-sceptique - que le réchauffement climatique n'apporte pas que des inconvénients aux marchés. Si l'on réfléchit bien, plus chaud = moins froid = ne plus avoir affaire aux coups de froid en hiver, et ça, c'est des coûts de chauffage en moins. Il s'agit donc de calculer les gains du réchauffement climatique, éventuellement, les coûts, et de déterminer à quel moment les coûts dépassent les gains. Pour le climato-sceptique - économiste sur les bords - il y a un niveau de réchauffement pour lequel les coûts d'investissement dans la lutte contre le réchauffement égalent les gains liés au réchauffement : un "niveau de réchauffement optimal". Et c'est ainsi que l'économiste prend le pas sur le climato-sceptique pour expliquer au monde que le réchauffement est finalement une opportunité de croissance pour la planète et que la température "optimale" est de 4°C (c'est ce qu'assène, dit l'auteur, l'un des économistes les plus influents du monde, made in US, of course). Les économistes, donc, qui souhaitent la maximisation des gains et la minimisation des coûts d'investissement (pourquoi payer si c'est inutile et que cela ne rapporte rien), réchauffent en effet la planète.

En fait, +4°C, ce n'est pas tout à fait inédit : la planète aurait connu une telle température il y a... dix millions d'années. L'économiste savant établit donc des courbes de rentabilité dans une économie de marché qui n'a pas deux siècles pour fixer un cap à l'humanité, qui n'a pas cent mille ans, dans un contexte global inédit depuis dix millions d'années. Autant dire qu'à ce stade, la disparition des espèces et la diminution de 60% de la population animale depuis 40 ans sont des sujets qui ne font pas seulement irruption dans les réflexion de l'Économiste.

Car pour tenir de tels propos, l'auteur nous met dans sa peau, à lui, de l'économiste, qui ne tente pas seulement de la sauver, tant il a confiance dans la stabilité des marchés. Critiquant les modes argumentatifs "des" économistes "traditionnels" ou "orthodoxes", ceux qui répètent ce qu'ils ont appris, qui n'est que ce qu'eux-mêmes ont appris, il en reprend les principes : il crée un personnage, l'Économiste, avec une majuscule, qui raisonne tout seul et incarne tous les autres qui pensent comme lui. Pour faire passer ses idées, il crée des petites histoires, des fictions ultrasimplistes où "supposons que... alors... et donc...". Sur la base de telles démonstrations, la réalité, la nature, l'environnement, le monde et la planète, sont priés de se conformer à ce que l'économiste a imaginé dans sa tête tout seul devant sa feuille blanche. Pas question de demander son avis à un biologiste, un physicien, un animal, une plante, un homologue. L'Économiste ne voit pas en quoi son schéma de penser s'opposerait en quoi que ce soit à la réalité puisque son raisonnement est "logique" - et il ne perçoit pas qu'il possède sa logique interne puisque les données d'entrées sont, éventuellement, en nombre plus faibles que dans la réalité : deux ou trois. Si l'on conteste son "schéma de pensée", l'économiste précise, chiffre à l'appui, les notions sur lesquelles il se fonde ("taux d'actualisation", "taux de croissance", "refus des inégalités", etc). La portée de ces calculs est très restreinte puisque les hypothèses sont minimales. Si on les conteste, l'Économiste a recours à une nouvelle image simple, une autre fiction "bien connue", issue, éventuellement, de la théorie des jeux, et ainsi de suite...

Dans ces conditions, on comprend le besoin, comme l'établit la COP21 de la diversité des opinions, de partir du local, et de laisser les grands penseurs synthétiques avec leur marché du carbone à prix unique, raisonner dans leur bureau si ça leur chante, avec leurs romans.

Le livre est très lisible, très clairement écrit et progresse sans heurts mais non sans humour (noir) sur ces dogmatismes qui s'opposent à ce que la constatation des faits révèlent. Très simplement, l'auteur rappelle que chaque fois que des rapports économiques présentent des statistiques, ils moyennent et mélangent des conclusions très diverses et que, si on les distribue selon certains critères, le domaine de recherche par exemple, on s'aperçoit que les économistes minorent systématiquement ce que, à l'autre bout de l'échelle d'évaluation, présentent les scientifiques...

D'un point de vue calculatoire, l'Économiste (je crois que son nom est répété à partir des pages 100+...) évalue d'abord les coût de réduction des émissions (les couts d'investissement pour des solutions bas carbone). Il établit ensuite un calcul "coût-efficacité" : ce qui est dépensé maintenant est perdu. Mieux vaut investir quand les technologies sont au point : plus tard. Il ajoute des "fenêtres" : scénario 1, le coût est de tant pour tel résultat ; scénario 2... [D'où, sans doute, les scénarios du GIEC...] On calcule que le coût serait de 5% du PIB en 2100 : rien du tout. Sauf que dépenser pour rien n'est pas l'idée de l'économiste : même si ça coûte peu, ça coûte encore : « Peu importe que les coûts soient faibles, si les bénéfices sont encore plus faibles », p. 111.

L'Économiste fait alors une analyse coût-bénéfice : on dépense tant que ça rapporte plus, on arrête à l'équilibre. Les ressources seront alors utilisées de manière optimale et le bien-être global sera maximisé. Il 'agit de savoir quelle est la concentration de CO2 "optimale". Il prend le pas sur les politiques en leur énonçant, au nom de l'intérêt du marché, quel objectif doit être socialement atteint.

L'analyse coût-bénéfice implique de tenir compte des préjudices subis "par l'humanité". Combien coûte la disparition d'une espèce ? (si elle ne produit rien, rien.) Les "impacts" sont les effets du réchauffement, mais tout impact n'est pas un dommage : un "impact" sur la nature qui n'affecte pas l'économie mondiale ne "coûte" rien. Il y a bien un coût "psychologique" (on ne verra plus de muguet au printemps), mais c'est tellement difficile à évaluer - et subjectif. On ne prend donc en compte que les dommages marchands. L'Économiste en question retire de son calcul les économies qui sont, selon lui, indépendantes du climat : l'administration et la production manufacturière (87% aux EU). Les loisirs de plein air et la construction sont "modérément" impactés par le climat (10% du PIB aux EU). L'agriculture est très impactée par le climat (3% du PIB). Mais le CO2 fait pousser plus vite. L'Économiste ne voit pas tant de dommage que cela et évalue la perte de PIB à... 0,25% du PIB. Pour montrer sa tolérance, il quadruple : 1% du PIB - presque négligeable. Ensuite, il se rend compte que s'il n'y a plus de bois, il n'y a plus de meuble (impact sur l'industrie). Oui, mais on fabriquera des meubles en plastiques, plus cher, ce qui est un bénéfice. On ne mangera plus de viande : c'est l'industrie agro artificielle qui va se développer. On n'ira plus aux sports d'hiver : bonne occasion de se mettre à la natation maritime. On ne fera plus de vin en France : d'immenses marchés s'ouvrent pour la Suède et l'Écosse. L'Économiste ne voit que des avantages. le problème (au moins), c'est que le monde de l'Économiste est fermé : il a toutes les données, l'avenir est déjà mis en boîte, il n'y a aucune incertitude. La question de l'acidification des océans et de création spontanée de tornades sans qu'on comprenne pourquoi ni comment ne l'effleure pas du tout.

Pour contester, un autre économiste calcule des pertes de PIB de, allez, au maximum, en 2100, de 12%. À comparer aux -25% de la Grèce et aux suite à la crise financière en un an. La finance, la finance, la finance : les crises financières sont beaucoup plus "domageables" que le changement climatique, c'est évident ! D'ailleurs, en prenant 2% de croissance annuelle, -12% dans 80 ans, c'est négligeable. On a bien le temps de voir. le premier, lui, qui calcule -1% de croissance en 2100, établie qu'au lieu d'avoir la croissance prévue le 1er janvier 2100, on l'aura le 1er juillet. Embêtant, mais pas de quoi fouetter un chat.

Ces hypothèses sont faites avec un réchauffent de, au plus, 5°C. Les biologistes et écologues, eux, ne savent pas ce qui pourrait se produire au-delà de 1,5°C. Et moins encore en 2100.

Les effets sont surprenants : en prenant, donc, les mêmes types de calcul, mais en appliquant des données différentes, le premier part sur 650ppm (3 fois la concentration pré-industrielle, on est en 2023 à près de 400 "seulement") et le second 450. Il se fait incendier par le premier et accuser de "philosopher" (introduire de l'arbitraire dans les calculs [sic], car lui, le premier, "dit la vérité"). D'autant qu'il faut introduire les probabilités : à 650ppm, les 4°C ne sont pas assurés. On a xx% de chance de n'être qu'à trois - vu qu'on sait pas.

Vient ensuite l'"actualisation", c'est-à-dire la valorisation demain d'un dollar aujourd'hui. Si elle est plus faible, mieux vaut investir tout de suite. Sauf que comme on part toujours sur des taux de croissance, un dollar demain vaut toujours plus qu'un dollar aujourd'hui : mieux vaut placer son argent que de l'investir dans des installations aux technologies douteuses et à l'efficacité qui l'est encore plus. On introduit encore des hypothèses sur les variations de marché (qui se ramènent à des probabilités du risque de ne pas être remboursé), et des taux de croissance.

C'est ainsi que le premier économiste patiente avant d'investir et recommande que l'on attende de mesurer 650ppm tandis que le second, par crainte que son investissement ne soit pas rentabilisé (mais c'est tout), recommande fortement que l'on investisse maintenant.

L'auteur de ce livre, lui, se contente de noter que les hypothèses des économistes sur la probabilité de ne pas être remboursé (TPPP) revient, pour le second, à 40% de chances que l'humanité ait disparu dans 1000 ans et, pour le premier, à ce qu'elle n'en ait que 15% d'exister encore dans... 100 ans. Apparemment, ils ne s'en étaient pas avisés...

C'est dans ce cadre que naît l'idée de la taxe carbone : un prix unique pour la tonne de carbone émise. L'auteur simplifie : cela revient à égaliser le coût de diminution des émissions de GES d'une infrastructure (pays) à l'autre. Là où c'est moins cher (au sud ?) le nord paiera pour ne pas payer chez lui : or ce sont les pays développés qui polluent le plus... Comme il est malin l'Économiste !

Et il est fait remarquer qu'un tel taux unique implique une organisation internationale pour l'établir : précisément, elle échoue à accorder les opinions ; l'Économiste a oublié que c'est l'État qui organise le marché et non l'inverse. le retrait des traités du Canada pour continuer à polluer de son côté sans acheter les quotas de le faire à la Russie l'a mis en évidence... Zut, encore raté...

Et voilà comment partant d'un constat scientifique sur le réchauffement climatique à la fin des années 70, il faut quarante ans de négociation pour évincer les influences "économistes" des accords internationaux et partir sur des objectifs de réductions qui soient indépendants des marchés. L'accord sur les températures est cependant le moins contraignant puisque la tendance est de long terme et moyennée : il faudra plusieurs années pour avoir la certitude d'un arrêt du réchauffement, voire d'un refroidissement. Une réduction sur les émissions est plus radicale et facilement mesurable puisqu'elle implique des actions sur les infrastructures. Les réduction de la concentration serait la conséquence mesurable des efforts menés en ce sens à l'échelle planétaire.

Les courants politiques de ces économistes en herbe (jaunie) ? Comme toujours, chaque fois qu'il est question de dogmatisme et de contrecarrer des politiques internationales : le néolibéralisme, le néoconservatisme... la faveur des marchés et pour un monde mécanique où la vie n'est qu'un rouage qui "fait tourner la machine"... On comprend dans de telles conditions la difficulté des négociations internationales... et l'utilité d'une organisation "locale" pour mener des politiques que des enjeux idéologiques à l'échelle planétaire freinent, occultent ou négligent carrément...

(Étrangeté du livre : il n'est pas question des ODD et de la résolution de l'ONU de 2015 : qui acte, six mois avant la COP21 - et la prépare peut-être - l'abandon des quotas et la faveur pour la coopération et un fonctionnement qui repose sur la décentralisation (les propositions de contributions des parties prenantes.))
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}