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Critique de bdelhausse


The Goon, c'est un homme de main. Un gros balèze avec un look de docker, un tricot de corps d'un blanc douteux et une casquette carrée vissée sur le crâne. Et surtout de gros biceps. de gros poings. Une endurance à toute épreuve. Et un sens de la répartie.

Son boss, mafieux notoire, se nomme Labrazio. Il est la bête noire d'un prêtre zombi. The Goon se balade avec Franky, son pote, un maigrichon très branché sexe, fan de Rita Hayworth à l'humour ravageur. le prêtre zombi a un réservoir inépuisable de main d'oeuvre.

Lire The Goon, c'est plonger dans un grand délire régressif. Cela bastonne en permanence. Les réparties niveau "Starsky et Hutch" fusent. On est dans le degré Z. The Goon lance toujours une grosse vanne pourrie, même quand la situation est désespérée. Puis il règle tout avec ses poings.

On croise aussi Merle, un loup-garou, alcoolique sous sa forme humaine. le Père Noël, pas du genre à aimer les enfants. Un ancien shérif maudit, et condamné à vivre en mangeant de la chair morte. Des monstres bicéphales zombis. Un singe énorme... zombi... etc.

C'est régressif. Enormément régressif. Mais c'est tellement bon.

Eric Powell est un ancien de chez Marvel ou Dark Horse. Les comics "hard boiled", il connaît ça. Niveau dessin, c'est maîtrisé. Niveau scénario, il s'en donne à coeur joie dans le minimalisme. Bien sûr, la répétition des intrigues semblables (méchant-baston-méchant-baston...) fait partie de la rhétorique d'Eric Powell. Mais on en vient quand même rapidement à bout.
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