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Critique de Masa


Masa
14 novembre 2016
Annoncé comme une lecture commune avec Siabelle, au final elle s'est avéré être solitaire. Ce roman mélangeant steampunk et voyage dans le temps a recueilli quatre distinctions (Prix Mémorial Philip K. Dick, Prix SF Chronicle, seconde place Prix Locus catégorie roman fantasy, Prix Apollo).
La couverture est signée Philip Caza, un fidèle des Éditions J'ai lu.

Durant les deux cents premières pages, j'ai ressenti comme un frisson. Un homme qui se retrouve au XIXème siècle, obligé de survivre à faire des boulots sordides tout en étant traqué, voilà ce qu'il m'a plu. J'ai cru un moment avoir un coup de coeur pour ce livre. Puis les choses se sont gâtés. Non pas qu'il soit devenu d'un seul coup mauvais, mais davantage parce que certains éléments ont disparu pour laisser place à une nouvelle trame. L'histoire est pour le coup moins plaisante et on se demande où l'auteur veut en venir. On tourne en rond.

Toutefois, dans ce roman on trouve de bons ingrédients à ceux que j'ai nommés. Ainsi il y a une part de magie – au vrai sens du terme –, mais également une histoire de lycanthropie, même si cette dernière est à mon sens bien mal exploité.

Les premières pages m'ont un peu rappelé « Connie Willis » par certains points. Pourtant les deux styles sont bien différents. D'ailleurs en parlant de style, celui de Tim Powers est impressionnant. Il arrive facilement à immerger le lecteur grâce à l'incorporation de détails familiers dans ses phrases. de plus le texte se lit sans heurts. Tim Powers rajoute par-ci, par-là quelques touches d'humour qui sont les bienvenues.

Toutefois malgré un début prometteur et une plume agréable, l'ensemble tourne en rond. Malgré les voyages dans le passé, l'immersion n'est pas totale. L'auteur ayant fait l'impasse sur les impressions et les détails de l'histoire bien que le personnage principal parle d'événements passés. Notons également la présence de William Ashbless, un personnage inventé et récurrent entre Tim Powers et Kevin Wayne Jeter – dont j'ai lu un livre, mais qui ne m'a pas laissé un grand souvenir. Les deux cents dernières pages m'ont lassé. Bref, ni mauvais, ni bon à mon sens, mais un bon divertissement bien qu'un peu long.
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