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Critique de Musa_aka_Cthulie


L'Apocalypse tant annoncée pointe enfin le bout de son nez. Aziraphale, un ange, et Rampa, un démon, sont tous deux installés depuis longtemps sur Terre afin d'attendre, de préparer et d'encadrer l'événement comme il se doit. Sauf qu'ils sont assez contents de leur vie terrestre et pas plus pressés que ça de voir l'Apocalypse se dérouler comme prévu. Leur alliance contre nature va donc les pousser à lutter contres les desseins de Satan et de Dieu. Encore faut-il trouver... l'Antéchrist, bien sûr.


Je crois que je serais passée à côté de l'existence de ce roman si une âme charitable ne l'avait pas laissé dans une boîte à livres, merci à elle (je précise que c'était avant que la série télé voie le jour). L'idée de base me paraissait alléchante... et puis je n'avais jamais lu Terry Pratchett, j'avais donc au moins deux bonnes raisons pour me laisser tenter (vous aurez remarqué mes jeux de mots subtils sur le Bien et le Mal).


J'ai passé un bon moment, j'ai ri, c'est certain. Les allusions à la mythologie de l'Apocalypse sont assez marrantes dans l'ensemble, et on a d'ailleurs droit à une référence au film La Malédiction qui fait tout de suite mouche (lorsqu'il s'agit de donner un prénom à un Antéchrist potentiel...) Tout ce qui tourne autour de la recherche de l'Antéchrist, de la confusion entre les possibles identités de celui-ci, c'est réussi, tout comme Rampa est un personnage réussi - Aziraphale, en tant qu'ange, est forcément moins rigolo.


Ce que je reprocherai au roman, ou plutôt aux auteurs, c'est de s'être endormis sur leurs lauriers et de n'avoir pas développé le thème de façon plus extravagante. On tombe au bout d'un temps dans une sorte de routine, et l'humour en devient parfois un peu lourd et répétitif, l'Antéchrist se révélant une figure de moins en moins drôle à mesure qu'on s'achemine vers la fin. Je crois qu'on aurait pu se contenter de 300 pages au lieu de 400, et mettre là-dedans davantage de chatoyance (je sais, je devrais écrire "chatoiement", mais je préfère "chatoyance" même si c'est incorrect, et toc !)


Malgré ces défauts, De Bons Présages m'a laissé le bon souvenir d'une lecture divertissante. Ce qui est déjà pas mal, ma foi (ben oui, fallait bien finir par un jeu de mot aussi subtil qu'extravagant).
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