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Critique de Nargomir


Quand j'ai commencé à lire ce livre, je lui ai trouvé une grande ressemblance avec L'étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman : on retrouve un jeune garçon, pas très à l'aise dans le monde réel, qui voit et qui parle avec les morts du cimetière alors que personne d'autre ne les voit ni ne les entend. Comme il ne faisait aucun doute que les auteurs ont lu leurs oeuvres respectives (- en effet, ils se connaissent, ils sont copains, ils ont même écrit un bouquin ensemble -), je suis allé voir les dates de ces deux livres : 1993 pour Johnny, 2008 pour Nobody… Malgré ça, même si l'idée de base est la même, cette sensation passe très vite : la suite se révèle très différente. Alors que Nobody se battait pour sa vie et découvrait un vaste complot, Johnny, lui, va juste sauver le cimetière, avec, bien entendu, de nombreux rebondissements.

Beaucoup d'humour, de références (au Thriller de Mickael Jackson, mais aussi à l'Histoire, récente et moins récente). On y croise des fantômes attachants, qui se comportent presque comme de vrais humains malgré un manque de connaissances technologiques et un manque de prestance physique, mais aussi d'autres fantômes de toute sorte : les fantômes de colombes d'un magicien, ou le fantôme de la télévision, de la radio, mais aussi de la vieille Ford. Les personnages principaux sont aussi attachants, toujours fidèles à eux-mêmes : Johnny, toujours un peu perdu dans la vie, toujours ce petit côté bizarre qui à la fin, fait de lui le sauveur (du cinquième âge et non plus de l'humanité) ; Blobotte qui a peur dans ce cimetière à cause de tous les films qu'il a vu, mais qui essaie de ne pas le montrer ; Bigmac qui castagne comme jamais, à sa grande surprise (et la nôtre) et Pas-d'man, fidèle à lui-même. Kristy m'a manqué, vu qu'elle était présente dans les deux autres.

Bref, je le conseille fortement, qu'on soit encore un enfant ou bien qu'on soit grand.
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