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Critique de LeScribouillard
Les sorcières n'ont décidément pas fini de s'en voir, surtout qu'elles vont devoir reformer leur trio. Direction l'opéra d'Ankh-Morpork, où un mystérieux fantôme sévit. Ah oui : et Nounou Ogg vient de lancer un best-seller...
Disons-le néanmoins : si la dose d'humour des tomes précédents est bel et bien là (avec en prime le bibliothécaire, l'agent Détritus et le caporal Chique), il n'en est pas moins que le livre souffre de quelques défauts moins pardonnables que d'ordinaire. Certaines parties sont rallongées à l'excès pour placer de l'humour, et si Pratchett critique le monde du spectacle du fait qu'on y accepte mal les femmes grosses, on a des fois l'impression que c'est plus d'elles qu'il se moque, bref : un propos pas toujours clair.
Qui plus est, l'explication du méchant fera un peu trop carton-pâte pour certains ; et le fait qu'il n'y a pas un fantôme mais deux se flaire 50 pages à l'avance. Mais est-ce que c'est si grave que ça, après tout ? le plaisir de deviner de qui il s'agit avant les personnages reste intact...
Par contre, il y a quelques incohérences qui, disons-le, montrent tout de même un léger manque de relecture :
- on nous qu'Agnès ne voulait s'inscrire à l'opéra que depuis vingt-quatre heures... Un peu plus plus loin, on nous dit que c'était il y a une semaine ;
- jusqu'à preuve du contraire, Mme Paluche loge à la rue de l'Affection-Négociable et pas à celle de l'Orme ;
- une qui n'en est pas réellement en définitive, c'est l'idée que la magie ne peut rien sur le fer. Et l'octefer, alors ? Ce qui est corrigé vers la fin en nous disant que c'est la magie DES SORCIÈRES.
Bref, un tome qui ne ravira pas forcément tout le monde. À ne recommander qu'aux inconditionnels !
Disons-le néanmoins : si la dose d'humour des tomes précédents est bel et bien là (avec en prime le bibliothécaire, l'agent Détritus et le caporal Chique), il n'en est pas moins que le livre souffre de quelques défauts moins pardonnables que d'ordinaire. Certaines parties sont rallongées à l'excès pour placer de l'humour, et si Pratchett critique le monde du spectacle du fait qu'on y accepte mal les femmes grosses, on a des fois l'impression que c'est plus d'elles qu'il se moque, bref : un propos pas toujours clair.
Qui plus est, l'explication du méchant fera un peu trop carton-pâte pour certains ; et le fait qu'il n'y a pas un fantôme mais deux se flaire 50 pages à l'avance. Mais est-ce que c'est si grave que ça, après tout ? le plaisir de deviner de qui il s'agit avant les personnages reste intact...
Par contre, il y a quelques incohérences qui, disons-le, montrent tout de même un léger manque de relecture :
- on nous qu'Agnès ne voulait s'inscrire à l'opéra que depuis vingt-quatre heures... Un peu plus plus loin, on nous dit que c'était il y a une semaine ;
- jusqu'à preuve du contraire, Mme Paluche loge à la rue de l'Affection-Négociable et pas à celle de l'Orme ;
- une qui n'en est pas réellement en définitive, c'est l'idée que la magie ne peut rien sur le fer. Et l'octefer, alors ? Ce qui est corrigé vers la fin en nous disant que c'est la magie DES SORCIÈRES.
Bref, un tome qui ne ravira pas forcément tout le monde. À ne recommander qu'aux inconditionnels !
