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Critique de karkarot


Déjà le tome 30 (et pas 33 comme le dit le titre sur Babelio) des Annales du Disque-Monde, la fin approche...
Bon, pas la peine de remuer le couteau dans la plaie et penchons nous plutôt vers ce superbe tome !
Nous découvrons ici une nouveau personnage qui surgit au milieu d'Ankh Morpok, d'un coup, propulsé ministre des postes par Vétérini.
Bon, la promotion n'en est peut être pas une, les quatre derniers ministres sont morts étrangement dans le bâtiment délabré de la Poste.
Poste qui fut un jour glorieuse et rayonnante, efficace, une véritable institution. Et puis les Clic-Clac sont arrivés, on a demandé aux employés d'en faire toujours plus en étant toujours moins, les lettres se sont accumulés, le retard aussi et aujourd'hui, toutes les pièces croulent sous les mots, les factures, les lettres d'amour, les bonnes et mauvaises nouvelles...

Et Moite von Lipwig se retrouve à la tête de cela, avec deux employés louches et pour agent de contrôle, un ... Golem !
Avec tout ça, évidemment la compagnie des Clic-Clac essaie de lui mettre des bâtons non conventionnels dans les roues, enfin dans les ailes.

Nouveau personnage, thème bien plus politique, sombre et actuel que dans les autres romans mais toujours la même acuité, la même verve et le même humour génial de Terry Pratchett. On le sentait depuis les derniers titres (depuis la Vérité, dirais-je), les préoccupations de l'auteur sont plus actuelles et les réflexions moins portés sur la blague permanente, plus profondes, plus noires. Les personnages gagnent aussi en profondeur, en tourment, en épaisseur.

Vous l'avez compris, j'ai adoré ce tome, la parodie de la poste est fabuleuse, celle d'un état libéral qui détruit les services publics aussi, et encore plus actuelle celle des hauts financiers qui au dessus de tout, derrière tout, maîtrisent et règnent en dieux incontestés, envers et contre toute moralité.
Mais ceci n'est que mon interprétation d'une fin qui laisse présagé une belle vie littéraire au héros génial Moite von Lipwig !
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