AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Destler


Aujourd'hui, 21 octobre, Marty McFly est retourné dans le futur…

Mais, surtout, c'est la sortie d'un livre qui lui, se contente de nous faire retourner dans le passé, il y a voilà un siècle ; Qu'il est doux et beau de mourir pour sa patrie, au titre bien évidemment sarcastique, nous propose de suivre les chemins croisés de deux soldats dans le premier conflit mondial, livre qui se veut dénoncer, également, l'antisémitisme qui régnait au début du XXème siècle et qui deviendrait de plus en plus puissant jusqu'au malheureux deuxième conflit.

Selon le descriptif, on peut y suivre les destins de Ludwig, un jeune homme allemand et juif très épris de sa fiancée, et de Louis, un boulanger français et juif qui s'impatiente de partir au front. Selon le descriptif, oui ; car les récits de chacun ne sont pas du tout égaux, à mon sens. On lit beaucoup plus d'histoire portant sur Ludwig que sur Louis, qui est un personnage… plutôt rare. Tout de suite, cela enraye le mécanisme.

L'histoire est plutôt bien relatée ; chaque chapitre suit l'ordre chronologique de la guerre, de son début jusqu'à sa fin. Elle est entrecoupée d'échanges épistolaires entre les soldats et leurs familles et de faits historiques telle la trêve de Noël 1914. On y suit les états d'âmes des personnages, leurs ressentis face à la guerre et face à l'antisémitisme ambiant, ayant à supporter l'absence de leurs proches ou alors leur désaccord.

Même si je l'ai lu assez facilement, le livre ne m'a pas totalement convaincu et reste loin de chefs-d'oeuvres comme Japrisot ou Chevallier. Il reste sympathique, mais assez dense, si vous avez tout de même du courage. Dommage pour l'équilibre des narrations qui, s'il était respecté, aurait sans doute amélioré l'histoire.
Lien : https://lamorneplaine.wordpr..
Commenter  J’apprécie          10







{* *}