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Critique de Chocolatiine


Bien que le style reste absolument superbe, je dois dire que ce second volume du tome 3 de la Recherche m'a moins plu que les précédents. Tandis que l'histoire reprenne là où on l'avait laissée à la fin du premier volume du Côté de Guermantes, à savoir le malaise de la grand-mère du narrateur aux Champs-Élysées, il m'a semblé que le ton changeait légèrement : un peu moins de réflexion, plus d'action et, au début du tome, une nouvelle façon de considérer les femmes ("Mme de Stermaria se donnerait dès le premier soir, je n'aurai donc pas besoin de convoquer Albertine chez moi, comme pis aller, pour la fin de la soirée." p107), plus concrète si j'ose dire que les rêveries provoquées par elles dans les tomes précédents.
La première partie de ce roman-ci décrit donc, à la suite du malaise de la grand-mère, son agonie due à une crise d'urémie puis son décès. le narrateur, pourtant attaché à sa chère grand-mère, ne m'a pas paru excessivement frappé par la maladie de cette dernière. de plus, à peine la grand-mère morte, on passe à la partie suivante en faisant un bond de plusieurs mois dans le temps, sans plus faire allusion à celle qui l'aimait tant.
La seconde partie relate successivement une visite d'Albertine, les préparatifs d'un rendez-vous raté avec Mme de Stermaria, un dîner chez la duchesse de Guermantes qui dure 200 pages au cours desquelles les digressions sur les manières de cette famille et sur la duchesse elle-même finissent par lasser, une visite au baron de Charlus et enfin une visite chez le duc et la duchesse de Guermantes où nous retrouvons Swann gravement malade.
En somme, j'étais ravie de retrouver Proust et ses délicieux personnages mais ne suis pas fâchée non plus d'avoir fini ce 3ème tome.
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