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Critique de jovidalens


Sous une dictature des années 30, cinq ou six misiciens et musicienne, se retrouvent dans des bars improbables pour jouer cette musique de derviches.
Ils vivent...de quoi ?...on ne le sait pas trop. Ils "carburent" principalement au haschich, à l'alcool mais surtout au plaisir de jouer ensemble. Leur vie commence à la lumière des troquets qui les accueille pour se terminer sur une terrasse ensoleillée. Des rues du Pirée où ils se croisent, se cherchent à un sirtaki solitaire avec les cariatides du Parténon on les suit, jusque sous la nuit étoilée d'une fuite en barque. Que les pandores de la dictature les poursuivent, ils n'en ont cure ! Leur amitié est tissée de notes et du plaisir d'être écouté, de se noyer avec leurs auditeurs dans ces chants qui racontent leur vie commune. Des losers aux doigts d'or .

Grande qualité du graphisme tant pour restituer cette Grèce inondée de soleil et l'ombre des tonnelles et celle des bouis-bouis. J'ai surtout apprècié la personnification non seulement par les traits des visages mais aussi par le mouvement des corps, et cette adresse pour nous faire entendre cette musique.

Et puis, cette Grèce là est, elle aussi, éternelle. Et cette musique fait aussi partie de leur merveilleux patrimoine, plus difficile à mercantiliser !

Rébétiko ? Je n'en avais jamais entendu ...Merci M. Prudhomme, maintenant, grâce à vous je vais l'écouter !
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