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Citations sur L'envers du divan ! - Dans la vie de ma psy (15)

Ça y est, c’est les vacances ! Les psys aussi ont besoin de décompresser pour continuer à être aidants pour leurs patients ! Tous les ans, en juillet et août, on note une diminution d’activité. On pourrait croire que c’est une période propice au bien-être, mais pas forcément… Elle représente aussi des risques pour la santé mentale. Les ruptures de routine : elles augmentent le risque de rupture de traitement. Les ruptures de suivi : le psy est en vacances, le patient en déplacement. Chaleur et anxiété : en cas de forte chaleur, le corps a besoin de réguler sa température. Pour cela il augmente le rythme cardiaque et comme le cœur et les poumons marchent ensemble, si l’un accélère, l’autre accélère aussi. Donc, on se retrouve facilement en hyperventilation. Le taux de cortisol, l’hormone du stress, est également plus élevé. Le risque est de mal étiqueter ses symptômes et de les attribuer à l’anxiété, ce qui peut la déclencher ou l’aggraver. Le rapport au corps peut déclencher ou aggraver un trouble des conduites alimentaires. La charge mentale des vacances : on peut finir les vacances plus fatigué qu’avant. Moins de contact social : les départs en vacances augmentent le risque d’isolement. Consommation à risque : la consommation de drogues ou d’alcool es souvent normalisée. Souvent les patients pensent que leur problème va s’arranger l’été. Mais au contraire, cela peut se compliquer, alors on en parle à son psy, on prépare des exercices et conseils de lecture. Et surtout on continue son suivi !
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Salut ! Je suis Delphine Py, psychologue passionnée qui en a un peu marre des clichés et qui a décidé de te dévoiler l’envers du divan. Alors, si en ouvrant ce livre tu t’attends à voir des personnes à tendance sadique avec des entonnoirs sur la tête, des camisoles et blouses blanches, tu risques d’être déçu, mais tu sauras enfin ce que c’est vraiment de consulter !
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Qu’il soit question de toc, de phobie, de dépression ou de perfection, on retrouve souvent des évitements. Ils peuvent être comportementaux ou émotionnels. Sur le moment ça fonctionne très bien ! Quand on évite, on ne souffre plus. Mais, il y a aussi des conséquences à plus long terme. Les pensées sont renforcées ainsi que les comportements. Un des enjeux de la thérapie, c’est la diminution de l’évitement, car il renforce toute la problématique. Il est naturel de se tourner vers la solution qui est la plus confortable à court terme. Quand on a le choix entre souffrir et ne plus souffrir… c’est pourquoi, après les avoir identifiés, on les réduit en se confrontant doucement, par étapes. On construit avec les patients, à partir de ses observations, une échelle de la peur, et on sélectionne des situations qui déclenchent des émotions ou qui sont habituellement évitées. Une pour chaque niveau de difficulté allant de 1 à 10, de la plus simple à la plus compliquée. Les règles de l’exposition : L’exposition doit être progressive et commencer par des situations peu anxiogènes. L’exposition doit être prolongée et attendre que l’anxiété diminue au moins de moitié avant d’arrêter l’exposition. L’exposition doit être répétée ; pour être efficace, il est nécessaire d’effectuer les exercices d’exposition deux à trois fois par semaine. L’exposition doit être complète, c’est-à-dire sans évitement.
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C’est difficile de s’autoriser à pleurer ! Souvent on peut craindre de déranger ou de montrer ses failles. Mais pleurer, ça fait du bien, ça apaise et permet de trouver du soutien. Et s’il y a bien un endroit où tu peux t’autoriser à pleurer, c’est ici ! Et en réalité, partout ailleurs. J’en ai vu passer des larmes, des litres… Les psys ont l’habitude. Je suis toujours touchée par cette confiance qui m’est accordée ! Alors, mes mouchoirs, les tiens, pleurs discrets ou assumés… C’est OK !
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Les stades du changement. Changer un comportement ou une habitude n’est pas toujours simple. Selon les psychologues Prochaska et DiClemente, tout changement se déroule souvent en cinq étapes qui ne sont pas linéaires. Identifier à quel stade de changement est mon patient me permet de savoir comment mener l’entretien. 1 Précontemplation. Je n’ai aucun souci : Le patient n’a pas conscience du problème et n'a pas envie de changer. Je suis dans l’écoute et on essaie ensemble de réfléchir sur les raisons de sa consommation d’évaluer sa motivation et de le projeter dans une diminution ou un arrêt. 2 Contemplation : Oui, c’est vrai que je fume trop, mais… Le patient reconnaît le problème, mais oscille entre les avantages et les inconvénients. Je l’aide à identifier les avantages et les inconvénients pour développer sa motivation. 3 Détermination. Je vais arrêter. Axel envisage d’arrêter sa consommation. Mon rôle est de valoriser cette décision de changement et de l’aider à trouver les stratégies. Nous identifions les difficultés et élaborons des stratégies. 4 Action. J’arrête : il met en action son intention. Il met en place ce qui a été planifié et utilise les différentes stratégies. Nous identifions ce qui est difficile, évaluons les stratégies et en trouvons de nouvelles. 5 Maintien. Je ne fume plus depuis un mois : il est abstinent avec de nouvelles habitudes vie. Nous travaillons sur des stratégies de prévention de la rechute avant l’arrêt des séances. La rechute. Elle est souvent inévitable et possible à chaque étape précédente. J’aide le patient à dédramatiser et à activer ses ressources.
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Psychologue : Les psychologues cliniciens proposent des séances de psychothérapie individuelle, familiale ou de groupe. Peu importe leur spécialisation, les psys se réfèrent au même code déontologique. Ils peuvent avoir différentes orientations théoriques selon leur formation, et donc des pratiques et spécialités différentes. Ils détiennent aussi très souvent des diplômes complémentaires de spécialisation dans un trouble en particulier (TCA, tocs…) ou un type de population (enfant…). Ils travaillent en libéral ou en structure. – Psychiatre : Les psychiatres sont des médecins qui se sont spécialisés en psychiatrie, leur rôle est de soigner ou de stabiliser les troubles mentaux. Ils établissent les diagnostics et peuvent proposer un traitement médical ou un arrêt de travail. Ils peuvent aussi pratiques de la psychothérapie, mais tous ne le font pas forcément et travaillent pour cela en lien avec un psychologue. Psychiatres et psychologues travaillent souvent en lien pour accompagner au mieux les patients. – Psychothérapeute : La psychothérapie est un accompagnement qui a pour but d’aider le patient à aller ou à éviter une rechute. Il existe de nombreuses formes de psychothérapies. Depuis 2010, la loi règlement l’usage de psychothérapeute, l’inscription des professionnels au registre national des psychothérapeutes est nécessaire. Pour cela, une formation en psychopathologie et un stage sont obligatoires, et/ou l’obtention d’un diplôme de DES de médecine ou d’un Master 2 de psychologie. Mais tous les psychologues et psychiatres ne sont pas forcément psychothérapeutes. – Psychanalyste : Les psychanalystes sont soit psychologues, soit psychiatres et pratiquent un type de psychothérapie d’orientation analytique. Ils utilisent des méthodes issues de courants de pensée psychanalytiques comme celui de Sigmund Freud, Carl Gustav Jung ou Jacques Lacan. Il s’agit d’une branche de la psychologie. Les méthodes de la psychanalyse se concentrent sur l’exploration de l’inconscient et son impact sur la vie psychique d’un individu. Elle répond à la question Pourquoi. Ainsi, psychologues et psychiatres peuvent également être psychanalystes. – Psychopraticien : ce titre n’est pas protégé ni reconnu par l’État, il n’est pas encadré légalement. Tout le monde peut l’utiliser et se déclarer psychopraticien. Mais la plupart ont suivi une formation comptant une centaine de jours. Les psychopraticiens utilisent des méthodes de psychothérapie.
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Les stades du changement : 1 précontemplation, 2 contemplation, 3 détermination (ou préparation), 4 action, 5 maintien, chute ou rechute.
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Pour les parents qui nous lisent, voici quelques conseils si vous apprenez que votre enfant fume ou consomme du cannabis : Entamer le dialogue en se montrant ouvert. Parler de son émotion : Je suis très inquiet. Informer sans culpabiliser, convaincre ou contraindre, mais le faire réfléchir sur pourquoi il fume et sur les conséquences (site d’informations, livres, associations). Ouvrir la discussion et l’écouter. Qu’est-ce qui l’a amené à consommer ? Quelles sont ses attentes de la consommation (détente, gestion du stress, sommeil, consommation festive avec le groupe) ? Répondre à ses questions ou l’amener vers quelqu’un de compétent pour le faire. Proposer des solutions (consultation psy, centre de consommations, médecin généraliste, etc.). Éviter de mettre votre belle à motifs cannabis au repas de famille dominical même si c’est fun !
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L’activation comportementale st une approche thérapeutique souvent utilisée pour traiter la dépression. L’idée fondamental est assez simple : votre humeur est fortement influencée par ce que vous faites.
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Je suis désolée pour toi. Tu éprouves de la sympathie lorsque tu identifies les émotions de l’autre, qu’elles soient agréables ou désagréables. Tu es conscient de ce qu’il vit sans l’intérioriser. Tu y es sensible et ton attention peut aider l’autre à éprouver u soutien ou du soulagement. Mais tu souffres un peu avec. C’est ce qu’on fait avec des proches, la famille et les amis. C’est le piège pour les jeunes psys, d’éprouver de la sympathie et de prendre la souffrance du patient. – Je ressens et comprends ta peine. Tu éprouves de l’empathie. Cette compétence rassemble deux notions. Tu expérimentes de l’empathie émotionnelle lorsque tu es capable de comprendre et de ressentir les émotions de l’autre en miroir, qu’elles soient agréables ou désagréables, tout en sachant qu’elles en t’appartiennent pas. Dans l’empathie cognitive, tu te mets à sa place, tu comprends ses pensées et intentions. L’empathie émotionnelle est plutôt stable, certaines personnes sont plus empathiques que d’autres, mais l’empathie cognitive, elle, est plus culturelle et peut s’apprendre et se développer. – Je comprends et partage ta peine, je vais t’aider. Tu ressens de la compassion quand tu es sensible à la souffrance de l’autre ou la tienne et que tu t’engages à essayer de la soulager ou de la prévenir. La compassion est donc la forme active de l’empathie qui concerne les émotions désagréables et la souffrance en général. Il en existe trois formes, la compassion que tu reçois, celle que tu donnes et celle que tu te donnes à toi-même.
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