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Critique de Melcleon


Maints animaux peuplent ce roman d'espionnage qui a pour cadre principal une région où les humains, en revanche, sont plutôt rares : le plateau de Millevaches. Tous, loup bien sûr mais aussi blaireau (et blairelle), poules, choucas, abeilles, à des degrés divers, jouent un rôle dans l'histoire. Celle-ci puise ses aliments dans l'actualité plus ou moins récente (les djihadistes, les drones de combat, les sociétés secrètes paramilitaires) ou la science-fiction rapprochée mais penche dangereusement vers le burlesque, ce qui, à mon sens, la dessert plutôt qu'autre chose.
En deux mots, l'argument est le suivant : Pierre, éthologue de profession mais aussi agent du contre-espionnage français, chargé d'infiltrer un groupe djihadiste en Afrique, décide d'arrêter les frais, à la suite d'une opération moralement indéfendable, et de disparaître dans la nature. de la nature, la Montagne limousine en a à revendre, même si cet espace quasiment inhabité est également apprécié des militaires, car propice à l'établissement de grands camps pour leurs exercices... Recherché par ses ex-employeurs mais aussi par la police, l'armée, sans compter les membres d'une organisation clandestine multinationale qui compte d'anciens policiers et d'anciens soldats, Pierre échappe aux radars pendant deux ans, d'autant que la concurrence entre les services engendre quelques menus dégâts collatéraux.
De Quadruppani, je savoure les traductions inspirées qui font des polars de Camilleri mettant en scène le commissaire Montalbano de petits bijoux. Mais ce roman un peu touffu, avec mélange des genres, m'a laissé dans l'expectative.
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