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Critique de gavarneur


Beau blond !
On les reconnaît de loin, ces couvertures des plus anciens J'ai Lu.
Ici le nom du beau blond, regard d'azur en action, est sur la couverture : Ellery Queen, héros, auteur de romans policiers, dont celui-ci, mais pas narrateur. Les deux auteurs (frustrés?) semblent vivre par lui la vie de leurs rêves : il est à l'aise partout et avec tout le monde, charmeur, séducteur même, intelligent et actif dans la résolution des énigmes, riche, bien élevé, calme devant la menace et l'insulte, efficace dans l'action et dans le soutien à la femme en détresse, supérieur mais pas condescendant. Il pousse la générosité jusqu'au dénouement sentimental le plus invraisemblable, je m'arrête sans doute un peu trop tard, mais cette incohérence m'a énervé.
Et pourtant il se lit que ce roman inaugure la troisième manière des auteurs (selon Wikipedia), où les récits « s'enrichissent d'une psychologie des personnages - et, au premier chef, du héros lui-même - d'une complexité plus affirmée ».

Ça ne devait pas être brillant dans les premiers. Pour ma part, curiosité satisfaite, je m'arrêterai après cette unique énigme, pas inintéressante, mais pas vraiment compatible avec mon genre de snobisme.
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